Pendant la grossesse, la loi joue en votre faveur, vous garantit votre emploi et se préoccupe de vos conditions de travail.
Ce que dit la loi
Enceinte et candidate à un emploi, vous n’êtes pas tenue de révéler votre état à votre futur employeur éventuel, qui n’a d’ailleurs pas le droit de chercher à le connaître.
Un employeur ne peut ni vous refuser une embauche ou vous licencier au seul motif que vous êtes enceinte ni rompre le contrat de travail au cours de la période d’essai (art. L 122-25 du Code du travail). De votre côté, vous pouvez démissionner sans préavis, demander à changer de poste si votre état le justifie, et vous absenter pour vous rendre aux visites prénatales obligatoires – ces absences sont rémunérées. Certaines conventions collectives prévoient des aménagements d’horaires en cas de grossesse.
La loi prévoit un congé maternité normal de 16 semaines, lequel peut être sensiblement augmenté sous certaines conditions – nombre d’enfants, grossesse pathologique ou multiple, grossesse à risque… Pendant votre congé, la Sécurité sociale vous verse des indemnités, éventuellement complétées par l’employeur. Après le congé, vous devez retrouver votre emploi aux mêmes conditions.