C’est la question le plus souvent posée en consultation pré-PMA. Beaucoup de couples s’inquiètent apparemment des conséquences que pourrait avoir un traitement contre la stérilité. Une question légitime, comme toute question, à laquelle la science a répondu ces dernières années par différentes études post PMA.
Les différences à la naissance
90% des bébés nés de l’aide médicale à la procréation ne présentent pas plus d’anomalies que les autres, si ce n’est un petit poids de naissance plus fréquent. Selon une étude américaine, les bébés-éprouvette présentent un risque 2,6 fois plus élevé de naître avec un poids inférieur à 2,5 kg (hors grossesse multiple). Le risque de naissance prématurée est aussi un peu plus élevé que dans la population générale. D’après une étude australienne, les anomalies musculaires, squelettistes, urinaires, génitales et cardio-vasculaires notamment serait légèrement plus courantes chez les bébés-éprouvettes que chez les bébés conçus naturellement : 8,6% (ICSI) et 9% (FIV) contre 4,6%. Mais ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, selon les spécialistes : outre qu’il s’agit de moyennes, les malformations en question peuvent être aussi très mineures ou être le fait de la génétique et non de la méthode utilisée pour la conception.
Les différences à 5 ans
Des chercheurs suédois ont comparé 542 enfants nés naturellement à 440 bambins issus d’une fécondation in vitro classique et 541 pour lesquels a été utilisée la technique de l’ICSI. Bilan : à cinq ans, il n’y avait aucune différence de poids ou de taille significative entre tous ces enfants. De plus, leur développement verbal et moteur était tout à fait comparable, et on ne relevait pas de différence dans les scores de QI. Sauf que dans tous les groupes, les filles obtenaient de meilleurs scores que les garçons !
Les différences à l’adolescence et plus
En définitive, selon l’étude « Follow up », qui a suivi les enfants issus de FIV et FIV-ICSI en Belgique, Danemark, Grèce, Suède et Royaume Uni, ces enfants, aujourd’hui ados voire adultes, vont bien. Aussi bien sur le plan de la santé que sur le plan cognitif : en effet, leurs résultats scolaires sont même plutôt plus élevés que la moyenne ! La technique qui les a mis au monde n’a rien à voir dans ce phénomène mais bien plus le fait que ces enfants, profondément désirés et attendus, sont plutôt mieux encadrés et stimulés que les autres. Et pour enfoncer le clou, il convient de rappeler que le premier bébé-éprouvette français, Amandine, est devenue maman à son tour en juin 2013, tout à fait naturellement….
Mon marie et le premier bébé éprouvette il est agé de 25 ans aujourd’hui il a aucun problème et nous avons la chance d’avoir un enfant