
Attention, avoir trop d’enfants est dangereux pour la santé. C’est ce qui devrait être écrit sur notre petit bidou. Car oui, selon une étude, les enfants attaqueraient notre système immunitaire. Toutes aux abris !
Pire qu’une gastro ? Être en couple et avoir un enfant ! Selon une étude publiée dans la revue scientifique anglaise Nature Immunology le 15 février 2016, il serait difficile pour nos défenses naturelles de combattre ces facteurs environnementaux. Pour parvenir à nous dire que les enfants sont de vrais microbes (pour le coup au sens propre du terme), les experts ont suivi, pendant 3 ans, 670 personnes dont ils avaient pris les échantillons sanguins. Le but était de savoir ce qui pouvait affaiblir le système immunitaire en retirant d’emblée l’âge, le sexe, mais aussi le poids.
50% de différence face à un couple sans enfant
Dans leur rapport, les scientifiques ont déclaré : « Le fait d’élever un enfant constitue l’un des défis environnementaux les plus radicaux que l’on puisse connaître dans une vie. Cela a du sens, de voir que cette situation engendre une reconnexion complète du système immunitaire. » En comparant à un couple lambda sans enfant, les défenses naturelles sont diminuées de 50% !
Et pourquoi un enfant s’attaque-t-il à notre système immunitaire ?
Lorsqu’on devient parent, on commence à s’inquiéter pour tout ce qui le concerne : « Est-ce-qu’il n’a pas trop chaud ? Pas trop froid ? Vais-je lui faire mal si je fais cela ? La fumée de la cigarette de la personne à 5 mètres de moi peut-il l’affecter ? » Et ça continue, même lorsqu’il sera bien plus grand : « J’espère qu’il fera attention sur la route… »
Pour les auteurs, il s’agit donc du stress causé, mais aussi du fait de tomber malade dès qu’un virus traîne dans les parages qui est tout de suite pour notre pomme puisque l’on dort moins car tout bébé a du mal à faire ses nuits au début de sa vie… Mais bon, nous les mamans, nous sommes de vraies wonderwomen, nous n’avons peur de rien et surtout pas de ce stress environnemental commun à tous les parents. N’est-ce-pas, les filles ?