Depuis que bébé s’annonce, vous transpirez beaucoup, beaucoup, beaucoup. Désagrément fréquent chez les femmes enceintes, vous en êtes malheureusement victime vous aussi et vous vous en passeriez bien. Mais rassurez-vous, Jasmine Idir, sage-femme, et le Dr Alain Horvilleur, médecin homéopathe et auteur du Guide familial de l’homéopathie, nous dévoile 5 précieux conseils pour lutter contre la transpiration excessive et pour que vous vous sentiez mieux et puissiez retrouver la paix sous les bras.
Message d’avertissement : l’efficacité de la médecine homéopathique n’est pas scientifiquement démontrée. Prenez soin de solliciter l’avis de votre médecin au préalable.
Enceinte, acceptez les faits : oui on transpire
La transpiration est une perturbation du système nerveux sympathique. A cause de la suractivité de la glande thyroïde et du léger surpoids pendant la grossesse, les glandes sudorales, responsables de la sudation travaillent plus intensément. Il s’agit donc d’une manifestation des hormones qui sont perturbées pendant la grossesse. Certaines femmes enceintes ont la chance de transpirer raisonnablement.
Pendant la grossesse, on évite les anti-transpirants, pourquoi ?
La transpiration est un processus naturel nécessaire qui permet d’éliminer les toxines de l’organisme. Inutile donc de la stopper par des anti-transpirants qui irritent la peau mais ne suppriment pas pour autant les bouffées de chaleur courantes quand on est enceinte ! De plus, ils peuvent contenir des substances chimiques pouvant être des perturbateurs endocriniens nocifs pour le développement du bébé. En cas de transpiration vraiment importante, la future maman peut se laver deux fois par jour avec un savon de Marseille et appliquer sous ses aisselles et l’ensemble du corps du talc au calendula. Un actif très doux, recommandé aussi pour les soins du nourrisson.
L’homéopathie pour lutter contre la transpiration excessive, on valide ?
Les futures mamans indisposées par une transpiration excessive peuvent prendre pendant la grossesse des granules homéopathiques. (Pilocarpus 9 CH, 3 granules par jour ; Sepia 9 CH en même posologie), les jours de grandes sudations. Si après la grossesse, la transpiration reste très abondante, ce traitement peut être poursuivi même pendant l’allaitement.
Enceinte, on privilégie les vêtements larges pour laisser la peau respirer
Comme tout symptôme de grossesse, il n’y a malheureusement pas grand chose d’autre à faire que de prendre son mal en patience. Néanmoins, quelques règles d’hygiène peuvent permettre aux femmes enceintes de mieux supporter ce phénomène en attendant bébé. Il faut privilégier les vêtements larges et les matières naturelles (coton, lin…). Notamment pendant l’été qui est la période la plus propice aux excès de transpiration.
La petite serviette en éponge, l’astuce indispensable en cas de transpiration excessive
Gardez une petite serviette de toilette en éponge absorbante dans votre sac pour vous éponger ou vous asseoir au sec n’est pas une précaution inutile. La nuit, on peut en disposer une sur son oreiller pour éviter de se réveiller à plusieurs reprises la nuque en eau. Les femmes enceintes ont besoin de repos… au sec.
Transpiration excessive enceinte, la nuit c’est possible ?
La nuit étant une période naturellement propice à l’augmentation de température corporelle du fait de la digestion, il est possible d’observer le phénomène d’hypersudation plutôt ou seulement la nuit. Parfois aussi, la transpiration excessive touche plus particulièrement une partie du corps (mains ou pieds par exemple).
Transpiration excessive est-ce que ça peut être dangereux pour ma santé ?
Si une hypersudation est constatée pendant la grossesse, il convient de bien s’hydrater en buvant 1,5 L d’eau par jour minimum pour éviter une déshydratation.
C’est dangereux pour la santé de mon bébé ?
Le fœtus et la quantité de liquide amniotique ne sont pas impactés par le phénomène.
Et si l’hypersudation persiste ?
Au delà de 6 mois après l’accouchement, si l’hypersudation persiste, s’aggrave ou s’accompagne de nouveaux symptômes, il sera bon d’aller consulter un endocrinologue pour réaliser un bilan hormonal et écarter une pathologie.
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