
Depuis le 1er mars, un pictogramme alertant les femmes contre les risques de la prise de médicaments contenant du valproate, comme la Dépakine a été mis en place. Cette décision a été annoncée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), suite à de nombreuses plaintes et l’insistance de l’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsant (Apesac).
Malformations congénitales et troubles neuro-développementaux
La Dépakine est un antiépileptique qui contient du valproate, au même titre que des médicaments prescrits pour traiter les troubles bipolaires tels que Dépakote et Dépamide. Mais la prise du valproate présent dans ces traitements pendant la grossesse cause notamment des malformations congénitales et des troubles neuro-développementaux. De nombreux pays européens ont déjà mis en garde la population contre les risques de ces médicaments depuis 2014.
Plus de 14 000 personnes concernées
Ce n’est que l’été dernier que le Ministère de la Santé a mis en place un dispositif d’indemnisation des victimes, après avoir admis l’exposition au valproate de plus 14 000 femmes enceintes entre 2007 et 2014. En ce qui concerne les enfants atteints par ces troubles, aucun chiffre n’a été déclaré.
Précautions d’usage
Parmi les procédures mises en place pour alerter les femmes, l’ANSM mentionne la création d’une carte patiente, pour rappeler les dangers du valproate et préciser l’attitude à adopter. Les professionnels de santé ont reçu cette carte le mois dernier pour la remettre aux patientes lors de leur visite annuelle obligatoire. Ces dernières doivent également signer un formulaire d’accord de soins désormais, quand un médicament à base de valproate leur est prescrit.
… On ne parle jamais des cas d’avortements dus à la dépakine parce que la grossesse est risquée. Personnellement, j’ai du avorter en 2010 à près de quatre mois à cause de médecins incompétents. Petit aparté, ce médicament est aussi utilisé pour la maladie bipolaire alors que les médias ne parlent que d’épilepsie…