L’Insee s’est intéressé dernièrement aux chiffres de la fécondité française. Et que révèlent-ils ? Des études ont été menées sur la période féconde des femmes qui s’étale de 15 ans à 50 ans. On vous en dit plus…
Un taux de fécondité qui varie plus ou moins selon les générations
Selon une étude publiée le 7 avril dernier, les femmes françaises nées en 1928 sont celles ayant eu le plus d’enfants soit 2,7 enfants en moyenne, un chiffre qui s’explique par la hausse de fécondité survenue lors du baby boom durant la période des Trente Glorieuses. C’est après cette période que le taux de fécondité est ensuite redescendu. En effet, les femmes nées entre 1947 et 1963 ont mis au monde en moyenne 2,1 enfants. Un chiffre qui a tendance a diminué si on se penche sur la fécondité des femmes nées entre 1964 et 1973 (en moyenne 2,07 enfants par femme) avant d’augmenter de nouveau à 2,09 pour les générations de femmes plus jeunes, autrement dit les femmes nées en 1979. Donc on peut observer une stabilité approximative du nombre d’enfants par femme soit 2,1 enfants par femme.
Si le nombre d’enfants par femmes s’est relativement stabilisé, l’âge auquel les parents ont leur premier enfant a quant à lui augmenté pour les générations plus jeunes.
La naissance du premier enfant à 28,7 ans en moyenne
Au cours du XXe siècle, de nouveaux changements ont lieu…. l’âge au cours duquel les femmes ont leur premier enfant a diminué.
Entre 1913 et 1946, l’âge moyen pour donner naissance au premier enfant est passé de 28,7 ans à 26 ans. Le baby boom explique cette baisse de l’âge moyen. Puis c’est après le baby boom que le nombre d’enfants par femme a diminué, ce qui a entraîné une réduction de cet âge moyen, avant de ré-augmenté dans les années 70. Cette période marque d’ailleurs un changement de comportement de fécondité avec un recul de l’âge de la mère lors de l’arrivée du premier enfant, soit 28,3 ans.
Quant aux hommes, leur fécondité est moins concentrée sur certains âges que celle des femmes. Cependant, une variation de l’âge lors de l’arrivée du premier enfant pour les homme s’est également prononcée. Si l’Insee n’a pas donné d’âge précis, la part de la descendance procréée après 34 ans est passée de 26 % pour les hommes nés en 1922 à 18 % pour les hommes nés en 1938, puis est remontée à 22 % pour la génération 1953.
La variation d’âge des femmes a donc plus ou moins influé sur l’âge des hommes pour la naissance de leur premier enfant.
Pour conclure, si l’Insee observe une relative stabilité du nombre d’enfants par femme, il observe cependant que les femmes ont leur premier enfant plus tard.