Les couples en attente d’adoption grincent des dents… Déposé mardi 4 octobre dernier, un amendement de l’Assemblée Nationale veut fusionner l’Agence française de l’adoption (AFA), qui accorde les accréditations aux familles, et le GIPED (Groupement d’Intérêt Public Enfance en Danger) dans un nouveau Groupe d’Intérêt Public (ou GIP)…
Chaque année, l’AFA reçoit 5 300 dossiers de famille espérant recevoir leur accréditation. Mais, seuls 200 dossiers aboutissent. Les délais sont très longs et c’est pourquoi, dès 2009, le Sénat avait déjà pointé du doigt l’Agence pour ces résultats « mitigés ».
Face à cette réorganisation, les familles s’inquiètent pour leur accréditation
Si tous les ans, seuls 200 dossiers sont traité, les familles craignent que cette réorganisation juridique entraîne encore un ralentissement de la procédure.
En effet, avec la fusion de « Enfance en danger », qui gère le service national d’accueil téléphonique 119 et l’ Observatoire National de la Protection de l’Enfance (ONPE), intégrés tous deux au GIPED avec l’AFA, les familles en attente d’un enfant à adopter craignent que cette pratique d’accréditation à plusieurs ne ralentissent ou ne durcisse encore davantage les délais et les conditions d’agrément.
Il faudra attendre ce vendredi 7 octobre pour savoir ce que cette fusion va réellement changer dans les procédures d’adoption. En effet, les représentants des ministères de la Famille et des Affaires étrangères, l’AFA et le Giped, doivent se réunir pour discuter des clauses de cette fusion. Rendez-vous donc le 7 octobre pour enfin connaître les conséquences de la fusion AFA-GIPED.