Un bébé qui soigne ? On n’arrête pas le progrès et la science malmène les tabous de la société. Les bébés médicaments en sont la parfaite illustration. Les clones et les cellules souches poussent aujourd’hui les chercheurs à aller encore plus loin. Si le bébé médicament a beaucoup fait débat (37), c’est parce qu’il touche à la vie. Auparavant, les gens se résignaient à voir mourir un être cher quand celui-ci était malade et qu’il n’y avait pas d’autres options. Mais aujourd’hui, rien ne semble impossible et c’est à la source, chez l’embryon (404), que de plus en plus de scientifiques cherchent des réponses.
Les cellules souches
Les embryons sont un trésor inestimable pour les futurs parents mais aussi pour les chercheurs. Contrairement aux cellules présentes dans le corps d’un adulte ou même d’un enfant, celles d’un embryon sont indifférenciées. Elles n’ont pas encore de fonction précise comme les cellules du cœur ou de la peau et les chercheurs ont eu des résultats plus que concluants. Des organes ont été crée à partir de ces cellules. Grâce à ces cellules souches, les médecins peuvent envisager de guérir des cancers, l’Alzheimer et créer des organes en laboratoire, ce qui a déjà été fait dans certains pays. Le problème ? Ces prélèvements sur les embryons ne sont pas sans conséquences. Aucune méthode n’a pu être élaborée jusqu’ici pour préserver ces embryons, et ils sont toujours endommagés dans le processus : les embryons sur lesquels des cellules souches ont été prélevés ne peuvent jamais évoluer en un fœtus.
Les banques placentaires
Dans le cas des bébés médicaments, les cellules du cordon ombilical du nouveau-né ou du bébé à naître sont utilisées pour commencer une thérapie permettant de guérir leur frère ou sœur malade. Les cellules de ces cordons ombilicaux sont identiques aux cellules souches. Elles peuvent guérir et réparer certains organes plusieurs années après la naissance, mais encore faut-il les stocker ! C’est ainsi que les banques privées de placenta ont vu le jour en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Contre 2 000 euros, on stocke le placenta de votre nouveau-né pour toute la vie. Un couple américain a ainsi sauvé leur petite fille de cinq ans, atteinte de leucémie en utilisant les cellules du placenta stocké de leur aînée. Le gros souci, c’est que ça coûte très cher et bien sûr, ce n’est pas à la portée de tout le monde.
Le clonage
Le débat est loin d’être terminé, tout comme les recherches dans cette direction. Ainsi, la Corée du Sud et le Japon continuent de chercher des moyens pour cloner les organes vitaux. Jusqu’ici, les résultats sont prometteurs et selon les pronostics, le clonage pourrait permettre de remplacer les cellules défectueuses. L’avenir nous le dira…