Après l’été, conséquences de la chaleur et du port de souliers mal adaptés, 62% des femmes enceintes souffrent de varices. En cas d’apparition inesthétique et d’inconfort, consulter un phlébologue s’impose dès la rentrée.
Pourquoi ces dommages sur les veines des jambes ?
Dès le début de la grossesse, la progestérone et les oestrogènes dérèglent le tonus veineux et ralentissent la microcirculation. Au fil de la prise de poids, les veines se dilatent. La chaleur et la station debout n’arrangent rien. Heureusement, ces problèmes concernent uniquement les veines de surface et généralement tout rentre dans l’ordre après l’accouchement. Mais s’il y a un terrain prédisposant, cela peut perdurer.
Faut-il consulter dès que l’on voit des veines apparaître ?
Le risque de varices existe dès la première grossesse et s’accroît au fil des naissances. L’idéal aurait été de consulter un phlébologue avant la grossesse afin d’évaluer les risques. Dans certains cas, le phlébologue peut être amené à scléroser une veine s’il y a risque d’éclatement, c’est sans risque pour le fœtus.
La consultation permet surtout de soulager ou de prévenir les risques de complications, notamment la phlébite : à savoir, si une douleur importante apparaît brutalement et ne cède pas au repos, il faut consulter votre gynécologue très vite !
Concrètement, que faire pendant la grossesse pour éviter de souffrir trop ?
Il faut marcher tous les jours une demi-heure, éviter la station debout, les talons hauts et les chaussures trop serrées. Et limiter le sel dans l’alimentation, ainsi que les bains chauds et les expositions solaires. En cas de troubles veineux importants, le port de bas de contention est le meilleur moyen d’éviter les complications. Un traitement phlébotonique peut y être associé, sans risque pour le bébé.