
Emilie Slough allaite son tout-petit. Il lui arrive parfois de donner le sein à sa petite Matilda âgée de 8 mois dans les rues de Rugeley, en Angleterre. Mais le 7 mars, un passant aux mœurs discordantes prend la scène en photo et publie le cliché sur les réseaux sociaux, accompagné d’une phrase hostile.
Emilie Slough se promène avec sa petite puce de 8 mois. C’est une journée ensoleillée, elle s’arrête sur des marches pour déjeuner et en profite pour allaiter son bébé. Un promeneur passe dans le coin et prend leur repas en photo. Jusque là, rien de grave, mais ce dernier décide de poster le cliché sur les réseaux sociaux, accompagné d’une légende peu sympathique : « Je sais bien que le soleil est de sortie et tout, mais pas besoin de laisser ton enfant se nourrir à ton sein en pleine ville. Clocharde ». Vraiment peu sympathique cet homme, vraiment.
La maman se découvre alors par le plus grand des hasards en photo sur les réseaux sociaux. Cette dernière est choquée par cette publication restée, bien entendu, anonyme. Emilie ne ressent pas de gêne à allaiter en public, ce genre de remarque ne la touche habituellement pas, mais le fait d’être exposée, avec son enfant, au grand public a déclenché chez elle une certaine colère. « J’ai d’abord décidé de rire de ce message. Mais je me suis rendue compte que c’était un parfait exemple de ce qui ne devait plus exister dans la société ».
En effet, Emilie Slough ne comprend pas pourquoi une femme nourrissant son enfant peut être stigmatisée. La maman décide alors de prendre le contre pied de la remarque et choisit d’organiser une journée pour l’allaitement maternel dans sa ville de Rugeley, allant jusqu’à créer un hashtag #rugeleymassfeed (« Rugeley allaite en masse »). Des centaines de messages de soutien sont alors envoyés, pour le plus grand bonheur d’Emilie. Une jolie initiative de la part de cette maman n’est-ce pas ?
Les naissances insolites, les nouveautés scientifiques, je suis là pour vous tenir au jus des dernières news de la semaine ! Mais derrière cette recherche effrénée, je me découvre sentimentale. Et oui ! Je suis de celles qui versent une larme au moindre sourire de bébé, ou qui s'émerveillent devant les bidons ronds.