Publiée le 24 octobre dernier dans la revue américaine JAMA Neurology, une étude tend à démontrer que le risque d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est plus élevé chez la femme enceinte de moins de 35 ans. Mais pas de panique, un risque ne représente qu’une probabilité, l’enjeu de ces recherches est de rappeler qu’il faut être attentive à son corps pour mieux prévenir les symptômes de cet accident grave.
Une plus forte probabilité entre 12 et 34 ans
Les scientifiques ont comparé les risques d’AVC chez les femmes enceintes et celles qui ne le sont pas, en fonction de leur âge. Chez les femmes de 12 à 24 ans, 14 sur 100 000 sont susceptibles d’avoir un AVC pendant leur grossesse contre seulement 6,4 pour 100 000 chez les femmes n’attendant pas d’enfant. Chez les 25-34 ans, les taux d’AVC étaient de 21,2 pour 100 000 (enceintes) et de 13,5 pour 100 000 (non enceintes). Pour les femmes âgées de 35 à 45 ans, les taux sont sensiblement similaires, ils diminueraient même chez les femmes enceintes âgées de 46 à 55 ans. Le taux de mortalité après un AVC est, lui, plus élevé chez les femmes qui ne sont pas enceintes quel que soit leur âge.
Les signes annonciateurs d’un AVC chez la femme
L’étude ne prouve pas que l’AVC est causé par la grossesse mais certains symptômes comme l’hypertension artérielle ou le diabète gestationnel peuvent augmenter les risques. Pour reconnaître un AVC, il faut bien connaître les symptômes. Il y en a trois principaux à retenir : une paralysie faciale avec déformation de la bouche, des troubles de la parole ainsi que des problèmes de motricité (bras et jambe ou la moitié du corps qui perdent leur force). Que vous soyez enceinte ou non, soyez vigilante, en cas de doute, contactez très vite votre médecin ou les services de secours.