Dis Internet, mon bébé, tu l’appellerais comment toi ? C’est la question que Jason Morrison a posé au moteur de recherche, ou plutôt à tous les internautes qui ont consulté son formulaire Google. Il a en effet crée une page sur laquelle les internautes peuvent voter pour le futur prénom de son bébé, avec un petit plus…
Mais pourquoi demander à internet de nommer bébé ?
Jason Morrison, le futur papa, est employé chez Google. Pour lui, impossible d’organiser la naissance de bébé sans internet ! Il avait déjà tenté l’expérience pour sa première fille en 2008, et le prénom finalement choisi avait été Olivia, mignon non ? Lui et sa femme ont donc à nouveau crée un site où les gens peuvent proposer des prénoms pour leur enfant et voter pour d’autres. Jusque là, vous me direz, encore un parent inconscient prêt à avoir un bout de chou nommé DarkVador ou Pocahantas… Eh bien non !
Ces futurs parents ne sont pas totalement inconscients. En effet, chaque vote coûte à l’internaute 1$, 1$ qui file directement dans les caisses d’une association qui finance la vaccination contre la poliomyélite des enfants dans le besoin. On préfère, on trouve même l’acte très intelligent, finalement.
Et pour le prénom ça donne quoi ?
Avec l’aide d’internet, on tombe, pour l’instant sur le prénom Athéna. On pensait à pire, on est même positivement étonné. On doit quand même préciser que le couple avait évidemment pris ses précautions en fournissant, en plus des prénoms proposés, une liste de noms pour bébé dite « normale » !
Les votes sont aujourd’hui encore ouverts, et le couple espère ainsi récupérer 14,000$ ! La petite Athéna, ou pourquoi pas le petit DarkVador, aura déjà accompli une Bonne Action avant même de naître !
Une initiative belle et risquée !
Les naissances insolites, les nouveautés scientifiques, je suis là pour vous tenir au jus des dernières news de la semaine ! Mais derrière cette recherche effrénée, je me découvre sentimentale. Et oui ! Je suis de celles qui versent une larme au moindre sourire de bébé, ou qui s'émerveillent devant les bidons ronds.