La comédienne Laëtitia Milot est devenue maman d’une petite Lyana en mai dernier, et ce, malgré la maladie dont elle est atteinte, l’endométriose. Interviewée par Nikos Aliagas dans l’émission 50′ inside sur TF1, la comédienne est revenue sur son choix de médiatiser sa grossesse et sur sa maladie. La jeune maman n’a pas pu retenir ses larmes.
Un combat de 10 ans pour la maternité
Mariée depuis 2007 à son compagnon Badri, Laëtitia Milot aura mis près de 10 ans pour finalement tomber enceinte. La jeune comédienne a révélé être atteinte d’endométriose en 2013. Une maladie qui touche environ une femme sur sept et qui se caractérise par de fortes douleurs pendant les règles et/ou les rapports sexuels. Dans environ 30 % des cas, l’endométriose est aussi cause d’infertilité. Lorsque finalement, elle tombe enceinte, la comédienne décide de médiatiser sa grossesse. C’était pour elle une façon de transmettre un message d’espoir aux nombreuses femmes qui se trouvent dans le même cas qu’elle et qui désespère d’avoir un jour un enfant.
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View this post on InstagramIl y a trois mois déjà notre #Lyana venait au monde… #happy #monthday #3mois #bonheur ❤️❤️❤️❤️
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« La maladie est toujours là »
Si Laëtitia Milot est aujourd’hui une maman comblée par l’arrivée de sa fille, elle n’en est pas moins lucide sur sa maladie. Les symptômes de la maladie se mettent souvent en sommeil pendant la grossesse, mais ils refont surface très vite après l’accouchement : « La maladie reprend le dessus malheureusement. La maladie, on ne la guérit pas, on ne guérit pas de l’endométriose« . Si l’actrice sait qu’elle est chanceuse, elle n’oublie pas que malheureusement, beaucoup d’autres femmes ne le sont pas. Sa récente maternité ne lui fait pas oublier que le combat contre l’endométriose est un combat de tous les jours et que des milliers de femmes souffrent de cette maladie, comme elle : « Maintenant que ma fille est là, ça me donne envie de me battre encore plus. Vous imaginez quand on se met à la place de ces femmes qui souffrent en silence, qui ne peuvent plus bouger de chez elles, handicapées par rapport à cette maladie de merde, excusez-moi du terme… Mais ça empêche d’aller travailler, de vivre, de faire du sport. C’est dur pour ces couples. »
Une femme qui se bat contre une maladie qui touche beaucoup de femmes et sur laquelle on ne sait pas encore beaucoup de choses.