Vendredi dernier 18 décembre, quatre cas, dont trois mortels, de méningite C rattachés à une souche « très virulente » ont été déclarés par les Agences Régionales de Santé (ARS) pour l’Allier et la Creuse. Suite à ces décès, les ARS recommandent aux habitants de leurs secteurs la vaccination contre le méningocoque pour toutes les personnes âgées entre 12 mois et 24 ans.
Mais ce n’est pas tout, le 17 décembre 2015 au soir, l’ARS Rhône-Alpes a également recommandé la vaccination pour des communes de la région : Saint-Pierre-la-Palud, Saint-Bel, Savigny et l’Arbresle suite au décès d’un collégien de cette dernière commune. En effet, le jeune homme est décédé d’une infection invasive.
Dans la Creuse et l’Allier
Les quatre cas dans l’Allier et la Creuse sont « liés à une même souche de méningocoque » qui paraît être « très virulente », déclare l’AFP. En Creuse, il s’agit d’un jeune homme âgé d’environ 20 ans, qui a contracté la maladie en novembre dernier. Dans l’Allier, ce sont deux personnes, une femme également du même âge et d’une autre personne de nationalité étrangère, qui a attrapé la maladie lorsqu’elle était à Montluçon, par un lien indirect avec l’une des deux premières personnes. Et puisque l’Allier et la Creuse sont deux départements proches, les autorités sanitaires ont alors peur que la bactérie se propage assez vite dans les zones qui ont déjà été touchées.
Dans le Rhône-Alpes
Le jeune homme décédé le 17 décembre dernier était au collège, en classe de 3ème. Dans un communiqué, l’ARS Rhône-Alpes a alors tenu à rassurer les parents des camarades de ce défunt adolescent : « Les élèves ayant été en contact direct, rapproché (à moins d’un mètre) et prolongé avec cet adolescent dans les 10 jours qui ont précédé son hospitalisation, ont été identifiés et un traitement antibiotique préventif leur est d’ores-et-déjà prescrit ».
La vaccination contre la méningocoque de groupe C se fait en une seule injection et n’est pas obligatoire mais elle permet de tuer la bactérie pour ceux qui pourraient contracter la maladie et la transmettre, elle est également prise en charge par la Sécurité sociale. Cette maladie est assez rare en France et touche principalement les enfants et les adolescents et peut se propager en toussant, en postillonnant, par un lien direct. Et même si cette maladie n’est pas toujours mortelle, elle peut avoir de lourdes conséquences.