
Les grandes envies de fringale durant la grossesse, ça vous parle, les amies ? Eh bien tant mieux ! Enceinte, vous avez le droit de vous faire plaisir, en respectant tout ce que vous allez le droit de manger et de faire quelques entorses sur les aliments plus caloriques évidemment, à condition que ce soit avec modération. Mais il faut veiller à toujours avoir un apport calorique suffisant. En effet, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université du Wyoming et du Centre de Science et de Santé de l’université du Texas aux États-Unis, avoir un apport calorique faible pourrait avoir des conséquences sur le cœur du bébé, devenu adulte.
Le vieillissement du cœur du bébé accéléré
Pour cette étude, publiée dans la revue médicale Journal of Physiology, les scientifiques ont souhaité savoir s’il existait des répercussions d’un régime pauvre chez des bébés. Pour cela, ils ont analysé des bébés de femelles babouins. Les experts ont alors remarqué, en observant leur cœur à l’aide d’une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), qu’un apport alimentaire inférieur de 30% chez ces femelles babouins provoquait un vieillissement du cœur du bébé, une fois adulte. Les chercheurs ont remarqué que les premiers signes se voyaient dès l’âge de 5 ans avec une baisse de la qualité de vie et de l’activité physique tout d’abord. Par la suite, les experts notent une baisse du niveau cardiaque, ce qui peut entraîner des pathologies comme de l’hypertension ou du diabète. Voire pire, à savoir les maladies cardiovasculaires et les AVC.
Manger sainement et ne pas abuser des bonnes choses
Bien que cette étude ait été réalisée sur des petits de femelles babouins, il n’empêche que dans certains pays, on ne mange pas à sa faim. Les auteurs de l’étude s’inquiètent surtout au sujet des pays en voie de développement comme l’Inde, le Brésil ou encore le Maroc, et bien d’autres encore… À ce sujet, le docteur Peter Nathanielsz, directeur du Centre de Santé de l’université de Wyoming, a écrit : « La santé des femmes pendant leur grossesse est fondamentale pour la santé de leur bébé. La société doit penser à augmenter leur apport nutritionnel avant et pendant cette période. » Dans les pays industrialisés où l’on ne connaît pas la disette, sauf en cas de grande précarité sociale et en cas d’anorexie mentale, attention toutefois à ne pas trop en exagérer et à manger équilibré (faut pas trop abuser des bonnes choses). Eh oui, trop manger durant la grossesse peut favoriser le diabète gestationnel mais aussi le surpoids du bébé. Du coup, c’est avec modération qu’on passera à table !