Dans le méli-mélo des émotions engendrées par la grossesse, les futures mamans ne savent plus trop par où commencer avec les futurs papas ! « Je veux ci, finalement ça et puis non ! »… Pour être un papa au top, le mot d’ordre est A-DAP-TA-TION !
Les futurs papas n’ont plus rien à voir avec "pater familias"
Autrefois, le futur papa était un acteur passif de la grossesse et de la vie de l’enfant. Une fois sa mission accomplie, il se contentait d’observer médusé les changements physiques et psychologiques chez la future maman. A elle jambes lourdes, sautes d’humeur, préparations à l’accouchement et autres examens. Le jour de l’accouchement, le père se contentait d’aller et venir dans les couloirs de la maternité. Mais désormais les pères modernes sont partie prenante de la grossesse. Ils cherchent à "s’intégrer", à comprendre les bouleversements et s’investissent très tôt. Les papas version troisième millénaire sont au top. Ils savent tout faire : ce sont des pères, des maris et des amants ! Du moins, c’est ce qu’on attend d’eux ! "Exit" donc le bon père de famille qui rentre du travail et attend son repas. Place à l’homme moderne qui va chercher l’aîné, fait à manger parce que vous avez des nausées, s’occupe du ménage parce que certains produits peuvent être nocifs, vous fait couler un bain pour vous détendre, vous masse et s’endort contre votre ventre !
~break~Vive les papas modernes
Du test de grossesse aux premiers biberons en passant par le cordon ombilical. Le papa moderne est partout. Certains se mettent même à couver et à ressentir les signes physiques de la grossesse, preuve qu’ils ressentent les choses de l’intérieur. D’autres encore passent par une phase définitivement féminine : le baby blues. Il faut dire qu’ils sont mieux informés et ont envie de s’impliquer dès les premiers instants de la vie de leur enfant. Les sites Internet se développent, les livres "spécial papa" et les conseils de "copains-qui-sont-passés-par-là" ne manquent pas ! Ils peuvent enfin comprendre tous les maux de la grossesse et deviennent compatissants. Ils savent désormais qu’on ne devient pas père le jour où on donne son nom (d’ailleurs même ce point est remis en question avec la réforme du nom de famille) mais on le devient à partir du moment où l’idée commence à germer. C’est la fin du "père" et le début du "papa". Le père n’est plus l’autorité suprême de la famille. Il doit se faire une place dans cette nouvelle configuration qui n’a même plus besoin de son patronyme ! Ces messieurs doivent être présents physiquement et psychologiquement. C’est parfois un véritable défi qui leur est lancé !
~break~Profitez et abusez du futur papa !
Vous vous sentez fatiguée, ça tombe bien, Jules est là pour vous soulager. Demandez donc au futur papa de vous aider s’il ne le fait pas déjà. En cas de pieds qui traînent, rappelez-lui gentiment que vous portez un bien précieux 24h/24 et 7jours/7 : votre enfant ! Cet argument imparable peut donner des dons de cordon bleu aux plus récalcitrants ! Alors, n’hésitez pas à le mettre aux fourneaux. Idem, pour les courses. Et évidemment, il se fera un plaisir de se charger de l’entretien de la maison. N’est-ce pas ?