
Maman d’un petit Gianni, l’ancienne Miss France Rachel Legrain-Trapani partage ici avec nous sa nouvelle grossesse. Oui, un petit garçon attend bien au chaud dans le ventre de la jolie brune, de venir rejoindre sa famille dans quelques mois et de rencontrer sa maman et son papa Valentin Leonard. Rachel nous a fait plein de confidences : comment s’est passée l’annonce de la grossesse, ses craintes pendant le premier trimestre, la joie du futur papa, les examens de santé, ses craintes sur le coronavirus, la gestion du confinement pendant la grossesse, son futur accouchement, on parle de tout avec cette maman pétillante de bonheur.
Sur Instagram vous expliquez à vos followers que c’est pendant un treak que vous avez sentie que vous étiez enceinte ?
Oui, j’étais en traek dans le désert quand j’ai senti que j’étais enceinte, j’avais un doute, mais je le sentais au plus profond de moi. J’avais fait une fausse couche un mois avant. Je me suis demandé si c’était possible d’être enceinte juste après. Mais je le sentais. Et comme dans le désert ce n’était pas possible de faire un test de grossesse, en rentrant en France j’ai foncé dans une pharmacie et j’ai fait le test, et là c’était positif. Bébé a tenu le treak, je sentais que ça allait bien se passer même si les premiers mois j’ai été méfiante.
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C’est l’échographie du premier trimestre qui vous a rassurée ?
Quand on a fait une fausse couche juste avant on n’a pas envie de trop se projeter. Il a tenu tout le treak, au fond de moi je savais que c’était bon. Une fois l’écho passée c’était un soulagement parce que j’ai quand même eu un coup avant et on va dire que ça a conjuré le sort.
Comment votre conjoint a réagi à l’annonce de votre grossesse ?
Il était super stressé, surtout que cette envie d’avoir un bébé venait de lui, moi aussi évidemment j’avais vraiment très envie d’avoir ce bébé avec lui mais j’étais moins pressée que lui. Moi je suis moins stressée que lui, je vie cette grossesse de manière plus cool que la première avec mon fils Gianni. Il a même pris un rendez-vous avec une sage-femme le 31 décembre avant notre première écho pour être sûr que tout allait bien. Il a réussi à trouver une sage-femme ce jour-là et on a pu aller la voir pour être rassurés.
Et le premier trimestre comment s’est-il passé pour vous, avez-vous été malade ?
Oui beaucoup de nausées, beaucoup de pleurs, j’ai été un peu déprimée. Je me culpabilisais beaucoup d’être comme ça après ce qui s’est passé. J’étais à fleur de peau vraiment et mon compagnon a pris cher quand même, je n’ai pas été facile à vivre les trois premiers mois, c’était vraiment différent de ma première grossesse.
Et au deuxième trimestre ?
J’étais vraiment plus détendue, moins de sautes d’humeur. On n’a plus cette pression du début où on sait qu’il peut y avoir des complications, même si on s’inquiète toujours, on se pose des questions.
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Vous devez portant gérer des examens de santé réguliers ?
Oui tous les mois prise de sang pour la toxoplasmose car je ne suis pas immunisée et j’ai du diabète gestationnel donc je dois faire attention à ce que je mange. Moi qui suis bonne vivante, c’est difficile mais j’ai une nutritionniste qui me suit et un endocrinologue. Je me pique tous les jours pour vérifier ma glycémie. Les gens qui ont du diabète en dehors d’une grossesse ont beaucoup de courage de gérer ça, c’est pas évident. Moi j’ai de la chance parce qu’après la grossesse ça doit disparaître.
Et la fatigue, comment la gérez-vous car vous avez un garçon de 6 ans qui demande de l’attention en plus ?
Je fais du sport, je marche pas mal, je maintiens une activité physique, ça me permet de garder la forme et je pense que c’est important d’arriver en forme pour l’accouchement car c’est physique quand même. J’ai eu une césarienne d’urgence pour Gianni, je ne veux pas revivre ça d’ailleurs.
Qu’en penses le gynécologue pour le deuxième accouchement, vous savez comment ça va se passer ?
On se tâte à tenter un accouchement naturel par voie basse mais avec le diabète les bébés sont plus gros donc on verra. Ce qui est sûr c’est que je ne veux pas revivre une césarienne en urgence avec 24 heures de travail avant comme je l’ai vécu, je préfère qu’on la programme si besoin. Ça m’a laissé pas mal de séquelles derrière car j’ai raté mon allaitement, le premier bain, je ne pouvais pas me lever, je ne veux plus vivre ça.
Et ce deuxième enfant ça va être une nouvelle organisation ?
Je ne me pose pas la question actuellement pour l’organisation, on va gérer ensemble, on va cherche des micro-crèches ou une nourrice mais j’aimerai qu’on le garde le plus possible surtout au début. J’ai besoin de garder ma vie de femme aussi, je ne pourrai pas tout arrêter cette fois-ci comme je l’ai fait pour Gianni où je m’étais mis en pause jusqu’à ce qu’il rentre à l’école. J’ai besoin d’avoir cet équilibre entre travail et vie de famille. Pour le moment on va voir avec tout ce qu’il se passe car j’ai des activités qui sont déprogrammées comme mon émission sur C8 dans TPMP People et puis j’ai créé ma chaîne de post-cast « A ce soir » (À retrouver sur toutes les plateformes (Spotify, deezer, Apple podcast…) avec une amie pour aider les parents dans leur vie quotidienne, j’interview des parcours différents, plein de vécus, ça fait un an maintenant.
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Oui avec le coronavirus et le confinement vous êtes restée en Normandie avec votre famille. Comment gérez-vous le confinement ?
On est en Normandie, ils ont annoncé le confinement quand on était déjà là-bas mais pour les femmes enceintes on a pas trop d’infos, par rapport au fait de savoir si on peut l’attraper. Heureusement je n’accouche pas tout de suite. Là j’en suis à 24 SA et avec le confinement j’apprends à être plus centrée sur ma grossesse car je travaillais beaucoup avant. Là j’ai du temps et d’ailleurs mon ventre est beaucoup plus gros, il prend vraiment sa place actuellement.
Le confinement ça ne vous donne pas envie de grignoter vous ?
C’est tentant, on est plus tenté oui mais je fais plus attention que pour ma première grossesse où j’étais sur mon canapé à rien faire, à avoir peur de bouger. J’avais pris 30kg, là j’ai pris 4/5 kg. Je suis dans mon sixième mois de grossesse.
Vous avez des activités à proposer aux futures mamans confinées qui ont besoin de bouger ?
Yoga prénatal, fitness, piscine (là c’est compliqué avec le confinement). Je fais du sport trois fois par semaine avec un coach qui me montre les bons mouvements et surtout quand on est fatiguée il faut se reposer, c’est important de s’écouter.
Comment vous faites pour aller à vos rendez-vous médicaux ?
On fait des visioconsultations avec mon gynécologue. Je peux l’appeler. Ma nutritionniste et mon endocrinologue m’appellent pour prendre des nouvelles et je n’ai plus de cours de préparation à l’accouchement. Je fais du yoga prénatal pour ça et ma sage-femme fait des cours par internet, elle a tout mis sur une plate-forme.
Et ça vous va bien le yoga en préparation à l’accouchement ?
Oui on est dans la pratique, pas de théorie, on apprend beaucoup sur notre corps, sur la manière de gérer le périnée, comment le contracter, le relâcher, les positions pour faire descendre bébé, apprendre son anatomie, on a beaucoup de sensations.
Si vous aviez un conseil à donner aux futures mamans qui vous ont lu ?
Ne pas culpabiliser, peu importe les choix, il faut faire ce qu’on a envie, être en accord avec soi-même, pour être bien avec son bébé. Surtout en postnatal parce que c’est une nouvelle aventure, même vis-à-vis de votre conjoint.
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