En 2013, l’impression 3D avait déjà fait des miracles en sauvant notamment la vie d’un bébé de 6 semaines aux Etats-Unis grâce à l’implantation d’une trachée en plastique pour le soigner d’une trachéomalacie. Et bien le progrès continue nous apprend le site internet américain Live Science !
Grâce à un biomatériau de 4D – un implant médical qui a pour vocation de changer de forme au fil du temps, trois petits garçons peuvent à nouveau respirer. C’est en tout cas ce qu’indique le Dr Glee Green, oto-rhino-pédiatrique à l’hôpital pour enfants de l’Université du Michigan. Selon le Dr Green et son équipe, un jour, la 4D ira encore plus loin et permettra de sauver des patients souffrant de troubles impliquant le coeur, les os, les muscles et les intestins.
Une faiblesse grave des voies respirantes
Les trois petits garçons souffraient en fait d’une trachéo-bronchomalacie. Cette maladie affecte 1 enfant sur 2000 dans le monde. Il s’agit d’un ramollissement des anneaux de cartilage formant la trachée. Cela a pour conséquence d’empêcher régulièrement la respiration. Cette faiblesse est donc potentiellement mortelle. Jusqu’à l’apparition des imprimantes 3D, il n’existait aucun remède.
Grâce à un petit tuyau de plastique bio-absorbable placé sur la trachée, les bébés n’ont plus aucune difficulté pour respirer. De plus, du fait de sa matière spéciale, l’objet mettra 2/3 ans à se dissoudre, le temps nécessaire à la trachée pour se régénérer.
Ce que la 4D a changé
Grâce à l’apparition de la 4D, non seulement des objets comme des prothèses ou des attelles sur mesure pourront être fabriqués, mais en plus ils pourront « changer de forme au fil du temps et permettre la croissance de l’enfant » déclare le Dr Green à Live Science.
Les chercheurs ont utilisé la tomodensitométrie des nourrissons pour développer des attelles pour voies respiratoiresen 3D. Elles sont réalisées sur mesure pour permettre à bébé de respirer correctement.
Scott Hollister , un ingénieur biomédical à l’Université du Michigan , a déclaré à Live Science qu’ils sont capables » d’imprimer des dizaines ou des centaines d’attelles sur mesure et ce, peu importe la complexité de la géométrie »
Les trois garçons sont rentrés chez eux
Les garçons sont maintenant à la maison avec leurs familles. Ils ne sont plus sous sédatifs, narcotiques ou paralytiques pour les aider à respirer. « Ils ne passeront pas leurs vacances à l’hôpital » raconte M. Green.