Il s’agissait d’une première aux États-Unis. La greffe d’utérus qui s’est déroulée le 25 février 2016 sur une jeune femme de 26 ans a duré neuf heures et s’est soldée par un échec. En effet, la clinique de Cleveland, dans l’Ohio, a annoncé mercredi 9 mars dernier dans un communiqué que l’équipe médicale avait été contrainte de lui retirer l’organe.
Dans son communiqué, il a également été écrit : « Nous sommes attristés d’annoncer que notre patiente Lindsey a récemment eu des complications soudaines qui ont entraîné le retrait de l’organe greffé. » Lors de la conférence qui s’est déroulée le lundi 7 mars, la jeune femme est apparue en forme et relativement sereine. Certes, si la greffe d’utérus est un grand espoir et une grande avancée pour les femmes stériles, cela ne fonctionne pas toujours à 100%…
Le succès de la greffe d’utérus en Suède
En Suède, la première greffe d’utérus à l’université médicale suédoise de Göteborg s’est déroulée en 2013. L’opération s’était déroulée avec succès. La jeune femme a alors donné naissance au premier enfant issu d’une implantation d’utérus en octobre 2014, dont la grossesse a été mise en route par une fécondation in vitro.
Autorisée en France
Le 5 novembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) donnait son autorisation pour expérimenter une première greffe d’utérus au CHU de Limoges, en France. Un premier essai clinique devrait voir le jour avant la fin de l’année 2016. Et pour cette toute première tentative, huit femmes dont la stérilité est d’origine utérine bénéficieront de l’utérus d’une personne en état de mort cérébrale, de donneuses encore en vie mais aussi de transsexuelles femmes qui sont devenues des hommes. La science, et plus particulièrement la médecine, est en marche !