C’est le site anglais The Mirror qui nous raconte cette histoire. Une jeune femme australienne a décidé de se battre avec la justice pour obtenir le droit d’utiliser les semences de son mari … décédé 48h plus tôt dans un accident de moto.
Complètement abattue par la mort de son conjoint, cette femme a néanmoins trouvé le courage et l’énergie de prouver aux juges que son mari et elle avaient prévu d’avoir un enfant. Après deux jours de délibéré, la justice australienne finit par accepter la requête de la jeune veuve.
Les médecins étaient sceptiques quant à la réussite de l’opération, la semence devant être récupérer normalement dans les 18h. Il ne s’agit pas du premier cas d’insémination post-mortem, mais c’est le première fois que cette dernière à lieu dans un délai aussi long.
Pour le professeur australien Kelton-Tremellen, cette insémination était « une perte de temps ». Il ajoute également au média anglais qu’il « se demandait si c’était la bonne chose à faire ». Et puis finalement, il a décidé de l’aider parce que « ce n’était pas une bataille dont elle avait besoin alors qu’elle venait de perdre son mari. »
Aujourd’hui âgé de 1 an, son bébé est en pleine forme et la jeune femme se reconstruit peu à peu.
En France
Si cette femme australienne a eu la chance d’obtenir une réponse favorable à sa demande, il n’en a pas été pour la française Fabienne Justel. En 2009, elle avait demandé à récupérer le sperme congelé de son mari décédé d’un cancer en 2008, afin qu’elle puisse se faire inséminer à l’étranger. Une demande que le tribunal de grande instance de Rennes avait refusé.
A noter que si l’insémination post-mortem est interdite en France depuis 2004, il reste possible de se faire inséminer les paillettes de sperme du mari défunt à l’étranger.