Le quotidien 20 minutes nous raconte l’histoire de Muriel, 36 ans, habitante des Essarts, en Vendée. Jeudi 16 avril 2015, cette dernière se rend pour la troisième fois de la semaine à la clinique Saint-Charles de La Roche-sur-Yon, en Vendée. Le terme était déjà dépassé de deux jours, mais le personnel de la clinique l’informe que le travail n’a pas du tout commencé et qu’elle peut rentrer chez elle. Bébé n’est pas encore prêt…
Un peu fatiguée par cette grossesse qui n’en finit plus pour elle, Muriel décide donc de faire les magasins et de beaucoup marcher dans l’après-midi. Mais sans succès, toujours aucune contraction, le travail ne démarre toujours pas. Sauf qu’à 4 heures 30 le vendredi matin, une première contraction fait son apparition. Suivie 10 minutes après par une seconde, puis une troisième à peine 5 minutes plus tard. Le travail est en route et va alors très vite pour Muriel.
Un accouchement en plein milieu de sa cuisine
Il est 4 heures 50 et Muriel est sur le point de monter dans la voiture avec son mari Olivier pour se rendre à la clinique de La Roche-sur-Yon. Mais elle se souvient d’un détail nous raconte-t-on dans le 20 Minutes : « J’ai eu envie de pousser et j’ai fais demi-tour ». Cinq minutes plus tard, la poche des eaux se rompait. « Je sentais la tête du bébé. Je me suis alors allongée dans la cuisine sur le parquet », ajoute-t-elle.
Son mari réagit vite et appelle les secours qui se mettent immédiatement en route pour aller aider la future maman en plein travail, car cette fois c’est clair : Muriel va accoucher chez elle, dans sa cuisine, avec son mari et ses parents qui sont là et sans médecins ni sage-femme.
Plein d’initiatives, Olivier donne les instructions à sa belle-mère qui tend les bras et attrape la petite fille impatiente de rejoindre sa maman. « Une fois que c’était fait, elle me l’a posée sur le ventre … », raconte, émue, Muriel.
Une émission de télé comme guide
La petite Anaé est née à 5 heures 25, juste avant l’arrivée des pompiers et du SAMU. Une petite puce bien matinale. Muriel, courageuse, n’a pas paniqué un seul instant alors que ses parents ont été très stressés par l’expérience. Olivier, le mari, est quant à lui resté plutôt détendu. Et quand on lui demande comment il a réussi à prendre les choses en mains de cette façon, il répond que : « finalement, ça sert à quelque chose de regarder l’émission Baby Boom ».