L’information a été rapportée plus tôt dans la journée par France Bleu : plus d’une centaine de fausses poussettes « Yoyo » ont été saisies par la douane de Chilly-Mazarin, en Ile-de-France, depuis le début du mois de septembre 2016. Commandé sur Internet par des parents, le modèle bénéficiait de nombreux avis positifs. C’est donc sans crainte que les achats étaient réalisés. Pourtant à l’arrivée des détails clochent..
Les parents pensaient faire l’acquisition de la poussette Yoyo commercialisée par la marque Babyzen. Pourtant, à l’arrivée, c’est une poussette nommée Yoya qui a interpellé les douaniers. Venant de Chine, les colis n’indiquaient pas le nom de la marque et ne contenaient pas de notice en français. Plutôt curieux… Les agents ont vite compris qu’il s’agissait d’une contrefaçon de la poussette Yoyo. En tout, ils en ont saisi 122 tout au long du mois de septembre.
Un produit dangereux
Pour avoir le cœur net sur la nature du produit, les poussettes sont testées par le Laboratoire National d’Essai (LNE). Le verdict tombe : leur non-conformité est démontrée et, en plus de ça, elles sont déclarées dangereuses ! Parmi leurs nombreux défauts, on compte des manquements au niveau des indications et au niveau de la sécurité. Par exemple, il n’y a rien qui indique que cet article ne convient pas à des enfants de moins de 6 mois. De plus, un cordon de réglage du siège est trop long, ce qui signifie que, si un petit bout s’assoit dans cette poussette, il risque de s’étrangler. Les preuves s’accumulent et la dangerosité est clairement prouvée.
Beaucoup de contrefaçons
Au final, les fausses poussettes Yoyo seront détruites par les services de douane. Elles avaient séduit les parents à cause de leur prix (vendues moitié prix, soit environ 200 euros contre 390 euros pour les modèles originaux). Par le passé, la société Babyzen avait déjà alerté la douane. Beaucoup tournée vers l’exportation, elle livre 80 % de ses poussettes dans plus de 60 pays. Son modèle Yoyo, pratique pour le voyage en avion, fait un tabac. Sa popularité favorise certainement sa contrefaçon. Evidemment, on n’est jamais tant copié que quand on est bon.
