Il y a deux semaines, nous vous racontions l’histoire d’un couple de réfugiés (dont le pays d’origine n’a pas été divulgué), suspecté d’avoir essayé vendre leur bébé, une petite fille, âgée d’un peu plus d’un mois, sur un site de vente en ligne. Les parents voulaient vendre leur enfant pour 5000 euros. Le tribunal chargé de l’affaire a rendu sa décision.
Le père de la petite fille s’est vu enlever son droit de garde
Jeudi 27 octobre, le tribunal administratif de Duisbourg (Allemagne), chargé de l’affaire, a donc rendu son verdict. Le père, âgé de 28 ans, ne pourra désormais voir sa fille qu’en présence d’une autre personne, a révélé l’agence de presse allemande DPA. Ce dernier avait confirmé avoir mis l’annonce sur le site de vente en ligne sous le pseudonyme « Réfrigérateur » (avant d’être retirée 30 minutes plus tard) mais il avait assuré qu’il s’agissait d’une plaisanterie.
Après avoir été confiée durant l’enquête à l’Office de protection de la jeunesse, la petite Maria, sera remise à sa maman, une jeune femme de 20 ans. Dorénavant, cette dernière devra vivre sans son mari dans un foyer d’accueil pour les mères et leurs enfants, selon décision du tribunal.
Le couple aurait tenté de vendre leur unique enfant
L’annonce avait été postée sur un célèbre site d’enchères et de vente en ligne « depuis la connexion internet du couple », avait déclaré la police locale de Duisbourg au moment des faits. On pouvait y lire : « Enfant, âgé de 40 jours, nommée Maria, à vendre. » Avec l’annonce, on découvrait alors plusieurs photos d’une petite fille dans différentes tenues. Quelques minutes après avoir vu cette annonce plutôt suspecte, les salariés de l’entreprise ont alors directement alerté les autorités, avait informé le journal local Rheinische Post. L’annonce de vente aurait été retirée quelques instants après sa mise en ligne, mais de nombreux internautes ont eu le temps de faire des captures d’écran…
Le lendemain, la police locale avait perquisitionné le domicile d’où provenait la connexion internet pour interroger le couple. Durant la convocation, les parents ont reconnu que la petite fille présente sur la photo publiée sur le site était bien leur unique enfant. Quelques jours plus tard, le père est revenu voir les autorités locales, reconnaissant avoir publié cette annonce de vente.