
En Belgique, dans la matinée du mardi 22 mars 2016 est survenu un double attentat terroriste. Tout d’abord, à l’aéroport de Zaventem, et ensuite une explosion a également eu lieu dans la station de métro Maelbeek à Bruxelles. Depuis, le pays est en deuil national pour trois jours et toutes nos pensées vont aux familles des victimes. Après les attentats du 13 novembre 2015 en France, tout le monde s’interroge : dans quel monde vit-on à présent ? Et si beaucoup se posent la question, un futur papa se demande aussi dans quel monde son fils, qui n’est pas encore là, va grandir.
Dans quel monde nos enfants vont-ils grandir ?
C’est à travers une lettre ouverte intitulée « Mon fils, Papa est triste et te demande pardon » et publiée sur le site belge La libre.be que ce futur papa s’excuse auprès de son fils pour le monde qu’il va lui laisser. Car oui, pour le moment, son bébé est encore dans le ventre de sa maman, mais déjà, le papa est « inquiet ». Dans sa lettre, il lui dit : « Je doute que mes bras puissent te protéger jour et nuit de la bêtise des uns et des autres. »
À présent que la menace terroriste est à son maximum, comment savoir si le monde de demain ne sera pas sans danger ? Tout comme ce papa qui avait écrit une lettre à son fils âgé de 1 mois lors des attentats de novembre, ce futur père se sent alors coupable d’avoir voulu avoir un enfant, dans les conditions actuelles. Il se dit : « Égoïste de n’avoir que ça à t’offrir, un monde devenu fou, où la haine n’a jamais trouvé autant écho, où nos libertés n’ont jamais été autant remises en question ».
Avoir un bébé, c’est la plus belle chose au monde. Mais l’est-elle encore aujourd’hui ? N’est-ce pas trop dangereux de procréer dans le monde dans lequel nous vivons actuellement ? Comment savoir si nos enfants, petits-enfants ne vont pas grandir au milieu de bombes et autres armes ? Et surtout, dans cette perpétuelle menace terroriste… Ce papa l’avoue : il a été aveuglé par l’idée d’avoir un bébé, de donner la vie. Ignorant que cela « pouvait avoir quelque chose de si terrifiant… »
Apprendre à aimer la vie
Dans cette lettre, ce futur papa s’engage donc à faire aimer à son fils toutes les petites parcelles de la vie et surtout la nature. Quand il pleut, quand il neige, le soleil, les arbres, les fleurs… Il est vrai que cela peut faire peur d’avoir un enfant par ces temps si cruels, mais après tout, un bébé ne vaut-il pas toutes les guerres ?