Meg Ireland, une blogueuse australienne, a posté des photos de son baby bump sur un réseau social en 2014, au sein d’une communauté privée. Des photos prises pour partager son expérience avec d’autres femmes enceintes et célébrer sa joie d’être une future maman, mais qui ont été réutilisées pour un tout autre objet. Le 13 juin dernier, elle a en effet révélé sur son mur Facebook qu’elle avait retrouvé ses photos sur un site porno pour les fétichistes de la femme enceinte (un site maïeusophile, pour employer les grands mots).
Partage de données personnelles : un appel à la prudence
Horrifiée par sa découverte, elle a indiqué que certaines personnes publiaient des photos de leurs femmes, belles-sœurs, collègues, à leur insu et à des fins pornographiques. On lui a parfois rétorqué qu’elle ne pouvait blâmer qu’elle-même, ayant choisi de diffuser des photos personnelles sur un réseau social, même si son profil était privé. Mais elle ne craignait pas forcément que ses photos, qui illustraient son bonheur à venir, soit partagées, elle ne s’imaginait tout simplement pas qu’elles puissent devenir être un objet sexuel. « Ce qu’ils ont fait avec mes photos m’a retourné l’estomac« , écrit-elle.
Cette expérience, plutôt angoissante, est l’occasion pour elle de nous rappeler d’être prudents avec ce qu’on partage sur les réseaux sociaux, et de ne pas accepter que des gens nous suivent ou nous ajoutent dans leur liste d’amis sans vérifier leur profil.