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Comment traiter l’allergie ?

On vient de découvrir que bébé est allergique au lait de vache ou à un autre aliment. Ne paniquons pas : il existe plusieurs façons de minimiser les allergies alimentaires. Pour plus d’efficacité, voilà la marche à suivre…

De plus en plus d’enfants sont victimes d’allergie alimentaires. Et le nôtre fait partie du lot. Comment réagir ? On commence par se creuser la tête pour trouver le coupable…
Il faut tout d’abord connaître l’aliment responsable de l’allergie de bébé. Pour cela, il existe plusieurs tests. Le test cutané est un des plus répandus. Sous forme de timbres, il consiste tout simplement à enduire plusieurs pastilles des aliments soupçonnés d’être responsables des allergies et de les coller sur la peau. On les laisse pendant quelques heures, voire quelques jours si nécessaire. Si une réaction montre le bout de son nez, on détient alors le ou les allergène(s)

Autre option, le test épidermique. Il consiste à introduire les allergènes par de minuscules piqûres d’un millimètre de profondeur. Il suffit d’attendre quelques minutes, et le tour est joué. On verra alors, s’il y a une réaction allergique, des petits boutons, semblables à ceux que l’on peut voir apparaître après une piqûre d’ortie. Ces tests doivent être complétés et confirmés par une prise de sang. On n’est jamais trop prudent.

Un régime spécifique

La règle numéro 1, lorsque l’on connaît l’aliment coupable, c’est tout simplement de le bannir. Si bébé est allergique au lait de vache, nous consulterons notre médecin ou le pédiatre qui nous prescrira un lait sans protéines, comme un hydrolysat par exemple, ou un lait sans lactose. Si malgré ce changement, nous remarquons que notre petit ne réagit pas bien, on a alors recours à des préparations à base d’acides aminés de synthèses. Il devra alors en consommer de l’âge de 9 mois à un an. Si nous avons décidé d’allaiter, il faudra surtout faire attention à notre alimentation. A bannir, les œufs, noix ou tout autre allergène. Ensuite, sur avis du médecin, on essaiera tout doucement de réintroduire le lait de vache en petite quantité.

La situation est un peu plus délicate s’il s’agit d’une allergie à l’arachide, au soja ou aux œufs. Il va falloir s’armer de patience et de courage. Car il faudra surveiller les étiquettes à chaque fois que nous achèterons un produit susceptible de contenir un de ces ingrédients. Si notre enfant souffre de plusieurs allergies alimentaires, il faudra établir un régime avec le pédiatre. L’avis d’un professionnel est toujours utile pour pallier aux carences dues à l’absence de certains aliments et faire le point sur d’autres.
Le poisson, par exemple, est un sujet qui fait débat. Certains déconseillent l’introduction du poisson dans l’alimentation de bébé avant l’âge d’un an, tandis que des études récentes démontreraient que cet aliment, s’il est donné avant la première année, tend à diminuer les risques d’allergie.

Désensibilisation, rêve ou réalité ?


Il faut aussi savoir que, parfois, la seule solution réside dans les médicaments ou des traitements contre l’allergie de bébé : antihistaminique, anitdégranulant, ou même corticoïdes peuvent être appelés à la rescousse. Mais qui dit médicaments ne dit pas traitement à vie. Pas forcément en tout cas, car certaines allergies finissent par disparaître avec le temps, naturellement.

La désensibilisation, elle, reste aujourd’hui un sujet d’études. Les premiers essais n’étant pas satisfaisants, au moins en ce qui concerne les allergies alimentaires, elle n’est pas recommandée pour l’instant. Pourtant, une étude italienne faite sur 59 personnes allergiques montre que la désensibilisation par voie orale contre les allergies alimentaires aurait eu des résultats encourageants. 83 % des sujets auraient terminé le traitement avec succès. Parmi ces personnes, un peu plus de la moitié aurait connu des effets secondaires sans gravité, qui ont pu être contrôlés par des antihistaminiques.

En attendant que les résultats de cette étude soient confirmés ou infirmés, et dans les cas les plus sérieux, il vaut mieux que l’enfant ait avec lui une trousse de secours d’urgence, comprenant des corticoïdes, des antihistaminiques, un broncho-dilatateur, et surtout, une seringue d’adrénaline, qui existe désormais sous forme de stylo auto-injectable pour les enfants. Mais comme le dit l’adage, il vaut mieux prévenir que guérir. Une bonne information et beaucoup d’amour pourront aider notre petit à vivre avec ses allergies.

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