Votre 39ème semaine de grossesse

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Dates d'échographie possibles :
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Votre bébé Rien de particulier pour lui cette semaine. Il grossit encore un peu, mais se trouve un peu à l’étroit du coup. Ses organes sont prêts à fonctionner à fond.

Vous Le départ pour la maternité est imminent. Vous êtes à la fois impatiente de découvrir votre enfant et stressée par le grand jour ! Environ 20 % des bébés naissent avec une ou deux semaines d’avance : préparez-vous !

Coté santé Vous risquez de vivre quelques faux départs à la maternité en raison de l’importance des contractions. Mais si votre col n’est pas mûr, on vous renverra tranquillement chez vous. Gardez en tête qu’une contraction qui disparaît avec un anti-spasmodique léger, type Spasfon, n’est pas une contraction du travail.En cas de perte des eaux, ne paniquez pas ! Appelez votre médecin et/ou votre sage-femme et rendez-vous immédiatement à la maternité. Vous allez accoucher !

Vos envies Si vous n’avez toujours pas accouché, profitez-en pour une dernière mise en beauté : coiffeur, esthéticienne pour l’épilation et la manucure mais sans pose de vernis (pas plus sur les pieds !) : la couleur naturelle des ongles sert de repère à l’anesthésiste pour suivre votre état. Si vous arrivez à la maternité avec les ongles vernis, la sage-femme aura vite fait de dégainer le flacon de dissolvant ! Pour bien préparer l’arrivée de bébé, consultez le guide d’achats puériculture en ligne.

Le conseil de Neuf Mois A ce stade, tout est prêt, n’est-ce pas ? Votre valise, celle de bébé, le dossier médical avec les papiers d’identité, la carte Vitale et celle de mutuelle. Sélectionnez quelques musiques qui vous détendent, préparez deux jeux d’écouteurs au cas où… Et pensez à faire faire un ou deux repérages du trajet de chez vous à la maternité, en choisissant aussi un itinéraire bis au cas où la route serait bloquée ou ralentie par un accident.

Et si le terme est dépassé ?

En France, la date du terme de la grossesse est fixée à 41 semaines d’aménorrhée soit 39 semaines de grossesse. Dans d’autres pays, on ajoute parfois une bonne semaine. Cette date est juste une indication : l’accouchement peut avoir lieu avant ou après, sans que cela pose problème : la grossesse peut s’étaler entre 37 et plus de 42 semaines d’aménorrhée. Ainsi, en théorie, on peut allègrement dépasser le jour du terme théorique du moment que les conditions in utero sont optimales et que bébé se porte bien. Si ces jours de répit lui laissent le temps en effet de peaufiner ses ongles ou ses cheveux, il faut toutefois veiller à ce que ce dépassement ne soit pas préjudiciable pour sa santé : tant que les échanges au niveau du placenta sont bons, qu’il y a suffisamment de liquide amniotique, que bébé bouge, grandit bien et que son rythme cardiaque est normal, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Mais si ces critères de surveillance ne sont pas respectés, l’équipe médicale décide souvent de déclencher. Après le terme, la surveillance à la maternité a lieu toutes les 48h : assez contraignant pour la future maman, au point que si tout va bien, l’équipe décide en effet de déclencher.

Forceps, ventouses, épisio… pourquoi sont-ils nécessaires ?

Seuls 13 à 15% des accouchements par voie basse nécessitent leur usage. Le recours aux forceps, aux spatules ou à la ventouse n’est décidé que lorsque la présentation de l’enfant ne progresse plus et lorsque la future maman est tellement épuisée qu’elle ne peut plus assurer les poussées indispensables. Et grâce à la péridurale, ce n’est plus si fréquent. Ou encore lorsque la maman présente une pathologie qui exclut les efforts de poussée, comme la para ou la tétraplégie, les cardiopathies ou l’insuffisance respiratoire. Les extractions instrumentales doivent être pratiquées sur une présentation céphalique « engagée » avec une orientation connue de la tête, c’est-à-dire que le bébé doit se trouver en position verticale, avec la tête fléchie, installée dans le bassin et les jambes repliées dans la partie haute de l’utérus. En cas de doute sur le type de présentation, l’obstétricien peut effectuer une échographie avant de décider d’une extraction instrumentale. Lorsque la maman n’est déjà pas sous péridurale, l’obstétricien effectue toujours une anesthésie locale ou une péridurale si les circonstances le permettent. Plus rarement une anesthésie générale. La ventouse obstétricale permet de fléchir et faire pivoter dans le sens désiré la tête du bébé pour faciliter la traction alors que le forceps est un instrument de traction qui permet de pallier une insuffisance des contractions utérines ou des efforts maternels. Comme les spatules, la ventouse est particulièrement indiquée pour aider à l’expulsion chez les futures mamans porteuses d’une cicatrice utérine ou chez celles souffrant de pathologies générales qui compliquent l’expulsion du bébé. Si, dans votre projet de naissance, vous avez manifesté votre opposition au recours à ces instrumentaux obstétricaux, l’équipe médicale va essayer de respecter au mieux votre souhait. Mais, en cas d’urgence, c’est la santé de la maman et celle du bébé qui priment et seuls l’obstétricien et son équipe sont compétents pour décider de ce qui doit être pratiqué. La césarienne reste un recours possible, en concertation avec l’obstétricien, mais les risques opératoires existent aussi ! Et parfois l’avancée du travail ne le permet pas. Le mieux est de faire confiance à son gynécologue, qui connaît son métier, et n’a pas d’autres priorités que tout se passe bien. Même s’il faut pour cela avoir recours aux instruments obstétricaux !

Pourquoi vous propose-t-on de donner le sang du cordon ?

Afin d’y prélever des cellules souches hématopoïétiques pour permettre des greffes allogéniques (donneur et receveur différents) dans le cas de maladies graves ou génétiques. La première greffe allogénique a eu lieu en 1988 et l’enfant bénéficiaire a été guéri : il est actuellement père de famille. Juste après la naissance, on aspire environ 70 à 80 ml de sang quand le cordon a été coupé, sans danger ni douleur pour la mère et l’enfant. Ce sang est validé selon des critères précis (vérification de la négativité des marqueurs infectieux courants, mesure de la quantité totale de cellules souches, et typage HLA).Tout est enregistré dans les banques allogéniques qui sont des établissements publics. Seulement un tiers du sang placentaire est conservé, en raison de la concordance des critères. Il est important de rappeler que la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques est une véritable immunothérapie : le donneur a un système immunitaire sain, capable de détruire les cellules malades du patient. Donneur et receveur ne peuvent donc être le même individu ! Le stockage de sang de cordon à visée autologue (de soi à soi) ne guérit pas mais relève d’une dérive commerciale organisée par des banques de sang privées. Il n’y a pas à craindre de manquer de sang de cordon pour ses proches : la France est le deuxième pays au monde qui fournit des greffons de sang placentaire pour les patients nationaux et internationaux. On n’est pas en manque. Lorsque le greffon recherché pour un patient ne se trouve pas dans les banques françaises, les registres européens et mondiaux sont interrogés et un greffon compatible est dans la plupart des cas fourni pour le patient en attente.