
La soupe à la grimace devant notre recette d’épinards à la florentine, on y a toutes droit ! Pourtant, faire aimer les légumes aux enfants, cela pourrait être… un jeu d’enfant ! Recettes pour une assiette vitaminée et équilibrée.
Aller au marché
Rien de tel qu’un supermarché pour apprendre aux enfants à ne pas manger trop sucré, trop salé et trop gras. Changeons donc de crèmerie ! La tendance est aux AMAP, ces coopératives agricoles bios, qui proposent des paniers chaque semaine . Voilà un bon plan pour inciter les enfants à s’intéresser aux légumes et aux fruits.
Ou alors, encore plus simple, le marché ! Une belle occasion pour les enfants de nouer des liens avec les agriculteurs, toujours sensibles à une petite frimousse : « Ben tiens, mon petit père, un petit morceau de… ».
Et voilà votre tout-petit, tout ébahi de cette bonhomie rurale, qui croque dans son radis ou dans son quartier de pomme (emmenez avec vous un paquet de lingettes alimentaires qui permettent de nettoyer les aliments à partir d’actifs naturels, comme Vegan Eden, 3,99€).
Lui confier des petites missions légumes
Les ranger au frigo, les laver, les couper, les ranger sur le plat…, préparer de jolies purées de couleur avec des dessins rigolos à partir de brin de persil, de pignons de pin et autres émincés d’épices et de légumes, autant de corvées pour nous, autant de jeux rigolos pour eux. C’est aussi là-dessus qu’il faut miser pour leur faire aimer les légumes. Et en plus, ça nous donne un coup de main appréciable !
Adapter le langage
Sans que l’on s’en rende compte, on associe très vite dans l’esprit de bébé dessert à plaisir et légumes à contrainte. « Finis tes légumes sinon tu n’auras pas de dessert… » : pas plus bête que ça, bébé comprend vite la nuance.
Pourquoi ne pas dire plutôt : « On ne passe pas au plat suivant tant qu’on n’a pas fini son assiette » ?
De même, chercher sur les rayons de la bibliothèque des livres d’enfants qui ont pour héros des légumes (si, si, il en existe…), familiarisera les petits avec fenouil, poireau, pomme de terre, carotte et autres habitants du potager.
Proposer des goûters « verts »
Les biscuits au chocolat au goûter, ce n’est pas une obligation… juste une habitude !
Dans certaines écoles, le goûter fourni par les parents ne doit pas comporter autre chose que des fruits ou des légumes. Surprenant ? Pas tant que ça. L’alimentation, c’est avant tout une question d’habitude : quelques radis croquants, une belle tomate, des petits dés de concombre, des fleurettes de chou-fleur seront autant de régals pour les petits qu’ils seront habitués tout petits à les déguster en goûter ou au p’tit déj, à l’anglaise, accompagnés de fruits ! Et l’avantage, c’est que nous, on fera pareil et on divorcera plus facilement avec nos kilos de grossesse qui se tapent encore l’incruste.
Mais pour qu’il ne prenne pas trop vite le goût des biscuits, dès 1 an, offrez-lui plutôt un peu de pain au goûter avec une compote plutôt que des boudoirs : bébé appréciera tout autant.
Des balades agricoles
Le dimanche, en famille, pourquoi ne pas visiter une ferme bio, aller cueillir en saison des fruits et des légumes dans les exploitations qui offrent cette possibilité ? Une vraie fête pour les enfants qui leur donnera envie de cuisiner et de savourer leur récolte.
Cerise sur le gâteau, ces virées à la ferme (et au marché) sont autant d’occasion de développer leur vocabulaire et leur sociabilité. Mais également d’apprendre à compter et d’étoffer leur culture générale. Et de bouger !
Ces balades vont leur permettre de découvrir des territoires de jeux plus épanouissants que les coussins du canapé et les manettes de la console. En développant leur intérêt pour l’extérieur, ils abandonneront plus vite la poussette, dont ils n’ont plus vraiment besoin passé 2 ans et se dépenseront davantage, d’où moins de risque de surpoids et d’obésité infantile, pathologies qui touchent tout de même 16% des enfants aujourd’hui.