Un avis rendu début juillet par l’Académie de médecine relance la polémique autour des adjuvants à base d’hydroxyde d’aluminium contenus dans de nombreux vaccins et qui pourraient être en cause dans l’apparition d’une maladie invalidante, la myofasciite à macrophages.
Alors, qui est pour, qui est contre ?
VACCINS ET ALUMINIUM : l’association d’entraide aux malades de la myofasciite à macrophages (AE3M) est contre !
La myofasciite à macrophages désigne un syndrome comportant fatigue chronique, douleurs musculaires et athlragies. Le rôle joué par les adjuvants aluminiques dans le développement de cette pathologie, souvent évoqué, n’a pas été réellement explicité. Néanmoins, chez certains patients vaccinés avec des vaccins contenant des adjuvants aluminiques, on constate la présence de cristaux d’aluminium très localisés au niveau des macrophages. D’où la position clairement hostile à ces adjuvants adoptée par les associations de malades, au nom du principe de précaution. En début d’année, un groupe de travail à l’Assemblée nationale est allé dans ce sens également, sans encore légiférer, dans l’attente de nouvelles données scientifiques sur les conséquences éventuelles des adjuvants aluminiques, en particulier dans les cas de vaccins des enfants en bas âge et de vaccinations répétées.
VACCINS ET ALUMINIUM : l’Académie de Médecine est pour !
Pour l’Académie de médecine, qui se base sur les études scientifiques actuellement connues, la teneur en aluminium de ces adjuvants est trop faible pour être dangereuse. Même pour les nourrissons « car les vaccins prévus au calendrier vaccinal exposerait le bébé à un risque très inférieur à la dose minimal définie pour l’ alimentation des nourrissons ». Pour l’Académie de médecine, « il est évident qu’aucune preuve de toxicité neurologique imputable à l’aluminium de l’alimentation ou des adjuvants n’a été fournie », mais cette assemblée ne conteste pas que l’aluminium soit bien un produit neurotoxique en cas de forte exposition. En matière de principe de précaution, l’Académie de médecine préfère encourager le maintien des vaccinations, qui deviendraient impossibles pour la plupart en cas d’avis de retrait des adjuvants aluminiques, en attendant la découverte, l’évaluation et l’autorisation de mise sur le marché de produits de substitution.
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