Avec sa peau délicate et fine, votre bébé aiguise l’appétit des «vampires estivaux», notamment celui des moustiques qui pullulent en période de grandes chaleurs. Outre les démangeaisons, points rouges et allergies, les piqûres peuvent s’avérer dangereuses pour la santé des nouveau-nés.
Découvrez les pièges à éviter pour assurer la protection de votre enfant :
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1-Les bras nus
Pensez manches longues ! Même si la plupart des piqûres de moustiques traversent le tissu des vêtements, privilégiez les bodys ou tuniques à manches longues et légères. Il existe de nombreux tops et ensembles aux matières fluides qui protègent de la chaleur.
Autre précaution à prendre : bannir les couleurs vives et foncées, véritable excitant pour les moustiques.
2-Les moustiquaires imprégnées
La protection indispensable contre ces insectes reste la moustiquaire de lit ou de berceau pour les enfants entre 6 et 12 mois. Mais pas n’importe laquelle. L’idéal est d’opter pour un produit naturel sans répulsif. Les produits chimiques peuvent être nocifs et provoquer des allergies ou réactions toxiques en cas de contact avec la peau de l’enfant et par inhalation. Les produits répulsifs ne doivent pas être utilisés pour les enfants de moins de 3 mois, voire 6 mois.
A savoir : les répulsifs cutanés – privilégier le DEET à faible concentration (10%) ne sont conseillés pour les bébés à partir de 6 mois et qu’en cas de risque élevé de maladies graves à transmission vectorielle.
3-Les huiles essentielles
Reconnues pour être des répulsifs compétents, la citronnelle, la menthe poivrée, et autres huiles essentielles ne sont pourtant pas conseillées sur les bébés. Très puissantes, ces anti-moustiques ne doivent pas être mis en contact avec la peau du nouveau-né.
L’astuce serait de badigeonner un tissu de ce produit et de le déposer près des fenêtres afin de repousser les insectes indésirables.
4-Les insecticides d’ambiance
Tout comme les huiles essentielles, les vaporisateurs d’ambiance sont à prendre avec précaution. Leur utilité étant mal évaluée, leur durée d’action et les volumes de produits diffusés dans les pièces restent inconnus. Une exposition à long terme pour le bébé peut comporter des risques, notamment de cancers car ils contiennent des produits chimiques sur lesquels le doute reste de vigueur.
Source : Société de Médecine de Voyage-Protection personnelle antivectorielle