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L’aluminium dans les vaccins : vraiment dangereux ?

A l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination qui se tient jusqu’au 25 avril, si on faisait le point sur le point qui fâche ? Café des mamans appelle à la barre l’aluminium ! Interrogatoire en règle en six questions pour traquer l’intox avec le Pr Daniel Floret, président du Comité Technique des Vaccinations…

Les vaccins sont-ils la seule source d’aluminium dans l’environnement de l’enfant (et le nôtre) ?

Bien évidemment pas ! L’aluminium est partout : dans les produits alimentaires et notamment via les additifs, dans certains médicaments (femmes enceintes qui prenez des antiacides, vous en ingérez !), dans les cosmétiques, dans les accessoires de cuisine et les produits d’emballage et dans l’eau du robinet… Or on ne se fait pas vacciner tous les jours et encore moins tous les ans alors que l’on consomme des produits contenant de l’aluminium quasiment chaque jour !

Notre organisme peut-il tolérer une dose seuil d’aluminium ou est-il d’office intolérant ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la dose d’aluminium tolérable par semaine s’établit à 1 mg par kilo de poids corporel. Soit 5 mg/hebdomadaire pour un bébé de 2 mois (âge des premiers vaccins) pesant 5 kilos, 7 mg/hebdomadaire pour un bébé de 7 kg etc…

Le taux d’aluminium dans les vaccins atteint-il le seuil limite ?

Non, loin s’en faut ! Le seuil dangereux sur le plan neurologique a été constaté à 60 mg par litre de sang. Or, le taux d’aluminium dans les vaccins s’établit à un seuil de sécurité très, très inférieur, puisqu’il ne peut dépasser 0,85 mg maxi par dose vaccinale. Une dose insuffisante pour mettre la santé en danger, sauf prédisposition génétique qui ne toucherait que de rares cas (moins de 1% de la population). Forcément, avec les polémiques en cours, des études ont été réalisées pour estimer les risques.

En 2011, il a été démontré que l’apport en aluminium dans l’organisme des bébés représentait seulement 50% du taux de sécurité préconisé et, malgré quelques alertes, il n’a jamais été prouvé que l’aluminium, à dose vaccinale, était dangereux. Malgré tout, la polémique fait rage… Or le risque de contracter une maladie rare et grave à la suite d’un vaccin est nettement inférieur au risque de contracter des maladies infectieuses souvent mortelles ou invalidantes si on refuse la vaccination. Or, sans couverture vaccinale suffisante dans la population, certaines maladies quasi-éradiquées sur le territoire referont surface.

N’oublions pas que la plupart sévissent encore dans le monde, la diphtérie en Russie il n’y a pas si longtemps, la polio dans certains pays sous-développés, le tétanos dont beaucoup de mères et d’enfants meurent en Afrique, la rougeole… Or aujourd’hui, avec les flux migratoires, le monde est un village…

Pourquoi ajoute-t-on de l’aluminium dans les vaccins ?

Pour augmenter la réaction du système immunitaire et faciliter ainsi la production massive d’anticorps contre la maladie qu’on veut éradiquer. D’autres adjuvants existent, mais avec des résultats moindres. Et tous les vaccins ne nécessitent pas (et ne contiennent pas) d’adjuvants à l’aluminium.

L’aluminium vaccinal est-il stocké définitivement par l’organisme ?

Non, la majeure partie s’élimine par les voies naturelles, mais le taux d’élimination dépend de chaque individu, en fonction de l’état de son système rénal et sa disposition génétique face à l’aluminium.

Si certaines études ont pu faire supposer une possible responsabilité de l’aluminium dans certaines maladies neurologiques ou dans l’autisme, d’autres travaux sont en cours pour faire le tri entre présomption et culpabilité avérée. Sans oublier que, sur ce point, la question de la prédestination génétique (qui ne concerne donc que très peu de personnes soit environ 1% de la population) a aussi été évoquée comme une piste possible et restrictive.

Que penser des réticences exprimées par des parents voire même parfois certains professionnels de santé autour de la vaccination ?

Si la polémique alimentée par les lobbys anti-vaccins a le mérite de pousser le monde médical à améliorer les vaccins, il ne faut pas oublier que la vaccination a permis de sauver et sauve encore des millions de vies. Et que, dans ce domaine, nous sommes tous interdépendants : un enfant et un adulte vaccinés protègent le nourrisson qui n’a pas encore l’âge de l’être ou la personne qui présente une contre-indication formelle à la vaccination. Ou encore la femme enceinte non vaccinée et pour qui contracter la rubéole par exemple serait catastrophique.

On ne se fait pas vacciner que pour se protéger soi-même mais aussi pour protéger les autres.

 

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