Un lien réussi entre nous et notre enfant ne passe pas forcément par l’allaitement au sein. Le sein est l’intermédiaire privilégié entre nous et bébé, mais ce n’est pas le seul. De nos jours pourtant, la tendance veut que l’on glorifie l’allaitement maternel au détriment du biberon. Cela dit, certaines d’entre nous ne peuvent ou ne veulent pas allaiter. Alors que faire ?
Décider d’allaiter ou pas au sein ne peut être que le résultat d’une réflexion personnelle. Plusieurs raisons peuvent intervenir dans la prise de cette décision. Et avant tout, ce choix est le nôtre et nous n’avons aucune raison d’en rougir. Si nous n’allaitons pas, cela ne fait pas de nous une mauvaise mère. L’allaitement au sein apporte beaucoup de choses à l’organisme de bébé, par exemple s’il est allaité, son système immunitaire est renforcé mais le biberon apporte l’essentiel… ce qui compte le plus est l’amour qu’on met dans le geste simple de nourrir bébé.
L’entourage, notre famille, les amis, ainsi que le personnel médical, se montrent insistant. Que n’a-t-on pas dit et écrit sur le lait maternel ! Mais celui-ci n’a pas que des avantages et le lait artificiel n’a pas beaucoup d’inconvénients non plus… Notre amour pour notre enfant ne passe pas forcément par l’allaitement au sein. Que ce soit au biberon ou au sein, l’allaitement n’est pas seulement un don de lait mais d’amour. Nous échangeons des regards et des mimiques avec bébé pendant ces instants. Des mots doux sont murmurés et un contact physique est créé. C’est le début de l’attachement.
A l’exception des préparations à base de protéines de soja, tous les laits infantiles sont issus du lait de vache, qui subit de nombreuses transformations pour s’adapter aux besoins du nourrisson. Le principal objectif de ces transformations est de limiter la teneur en protéines. Bien qu’indispensables à la croissance, nous devons quand même utiliser correctement les laits industriels car mal utilisés, ils favorisent l’obésité infantile. Il est important de bien doser les biberons de bébé. Nous devons respecter les quantités par rapport à son âge.
Tous les laits artificiels sont en effet enrichis en vitamines, minéraux et acides gras essentiels, indispensables au développement du cerveau de bébé. Ces laits couvrent bien la totalité des besoins de notre nourrisson pendant les quatre à six premiers mois de sa vie. Seul un apport supplémentaire en fluor est nécessaire. De plus, de nombreuses marques tendent à trouver la bonne formule qui se rapprocherait au mieux du lait maternel, en ajoutant des probiotiques, des omégas 3 et 6.
Allaiter bébé peut être très stressant pour nous. Outre les questions de pudeur, nous pouvons avoir des doutes pour savoir si bébé a bien mangé. Souvenons-nous que mieux vaut un biberon donné avec plaisir qu’un allaitement au sein dans la contrainte. L’allaitement demande une disponibilité totale de notre part.