
De plus en plus d’hommes et de femmes sont tentés de se lier avec un partenaire venu d’ailleurs. Selon les derniers chiffres, il y plus de 30 % de couples de nationalités différentes qui vivent en union libre et plus de 12 % mariés. Une différence enrichissante, certes, mais qui demeure fragile, surtout quand vient l’enfant.
Les couples mixtes existent davantage maintenant qu’il y a 30 ans. Toutefois, malgré le temps qui passe, les défis auxquels ils doivent faire face sont les mêmes.
En effet, outre le prénom qui demeure une décision cruciale pour tout couple mixte, quand nous sommes de nationalités différentes, le langage est un autre défi qui demande à être relevé. Pour les spécialistes, le mieux est que chaque parent parle à l’enfant dans sa langue maternelle. Baigné dans les deux langues dès la naissance, notre enfant apprendra non seulement à être bilingue, mais il sera aussi confronté aux traditions associées à la langue maternelle de maman et de papa.
Une richesse à mettre en avant
Deux nationalités signifient souvent deux religions. Aussi, chacun est appelé à faire des compromis et à mettre de l’eau dans « le vin de son pays ». Pour que bébé puisse tirer un maximum de nos différences, il nous importe de faire des concessions, de trouver des points communs, histoire de contrebalancer le poids de la différence.
Bébé est en âge d’aller à l’école, nous voilà devant le choix de l’établissement qui répondra le mieux à ses besoins. Notre enfant fréquentera-t-il une école de la république laïque où il côtoiera tout le monde mais où une seule langue prévaudra ? Ou bien, préférons-nous une école internationale qui met en valeur les deux langues maternelles de notre enfant et surtout où le petit grandira au milieu d’enfants qui vivent plus ou moins la même expérience que lui ? Quoi qu’on décide, le plus important est que notre enfant puisse s’y épanouir et tirer profit des deux cultures.
La question de double nationalité n’est pas à négliger. Un enfant né d’un parent français est automatiquement reconnu comme étant français. Si la loi de l’autre pays concerné le prévoit, l’enfant portera également l’autre nationalité.
Malgré toute notre bonne volonté, les familles qui vivent déjà cette expérience sont unanimes à dire qu’il y a toujours une culture qui prédomine l’autre. Cela varie de situation en situation. Ce n’est pas en faisant de sorte qu’il s’imprègne davantage de notre culture que celle de papa que nous lui ferons du bien. Le mieux pour notre enfant est d’absorber le meilleur des deux pour s’enrichir et, par la suite, enrichir la vie de son entourage.