Il commence par des petits refus, puis enchaîne avec des actions qui nous déplaisent fortement. Bébé est en plein acte de rébellion et n’arrête pas de nous provoquer. Faut-il s’emporter ou rester calme face ce petit insoumis ?
Bébé nous fait des caprices dès 5 mois mais nous ne nous en rendons pas toujours compte. Il jette des objets, pleure sans raison et finit par maîtriser cette arme redoutable qu’est le chantage. Il affiche son caractère et veut nous montrer à quel point il est grand. Pour rivaliser avec notre autorité, rien de mieux que la provocation. En résistant à ses défis, nous finissons par représenter l’autorité et la sécurité.
La provocation chez notre tout petit, c’est sa manière à lui de se tester et de nous tester. La seule manière de le recadrer, c’est de rester constant dans notre attitude avec lui. Et attention à ce que nous allons faire et dire, il nous imitera dans sa prochaine provocation. Se frotter à l’autorité, être rebelle est plutôt enivrant même pour un bébé, normal qu’il fasse plusieurs tentatives !
On commence par situer les rôles : nous sommes les parents et lui l’enfant mais pas la peine de le lui dire. Pour ramener bébé à la raison, rien de mieux que de rester zen, voix calme, attitude posée pour lui signifier notre intention de ne pas entrer en conflit. S’il veut quelque chose, il devra imiter notre manière de faire car se jeter par terre, crier ou se bagarrer ne donneront aucun résultat.
Savoir faire preuve de fermeté
Pas question de se culpabiliser si on fait preuve d’autorité. Chacun ne peut pas faire ce qu’il veut en société et c’est à nous de faire comprendre ce principe à notre bambin. Pour devenir grand, il faut aussi se plier aux règles et quand on ne le fait pas, on en subit les conséquences. Il ne veut pas manger, prendre son bain ou ramasser ses jouets, c’est lui qui en souffrira et pas nous. Notre rôle se borne à lui expliquer et non à le supplier.
Qu’il soit pris en faute ou pas, notre réaction est immédiate. Il fait un cinéma parce qu’on lui refuse un bonbon, on lui rappelle sur place pourquoi il n’y a pas droit et que ses cris n’y changeront rien. En public ou en privé, le moindre petit fléchissement de notre part est un aveu de faiblesse. S’il fait quelque chose de bien, on l’en félicite tout de suite pour l’encourager à continuer.
Cet encadrement qu’est l’autorité fini par présenter un aspect sécuritaire pour bébé et il se tournera vers nous à chaque fois qu’il se sent perdu. Or si nous ne sommes pas stables à notre tour, nous amplifions son angoisse.