Accusé de bien des maux et face à une rude concurrence des faux sucres, le sucre a toujours la côte auprès de nos petits. On ne les privera pas de ce doux plaisir mais on leur rappellera que caries et obésité riment avec sucré.
Pas de récompense ou de fête sans les gâteaux et les bonbons, c’est une règle que notre petit connaît très bien. Néanmoins le sucre doit rester un aliment associé à quelques occasions bien particulières au risque de mettre en péril la santé de notre enfant. Caries, surpoids et diabète ont tous un lien avec le sucre. Pour le moment, pas question d’omettre ce merveilleux ingrédient de notre cuisine : il suffit de responsabiliser notre bambin sur sa consommation.
A 6 ans, deux tiers de nos bambins ont déjà au moins une carie
Sucres lents, simples, rapides ou complexes contribuent à la croissance de notre petit et parfois à ses bobos… Comme les caries qui sont le résultat d’une mauvaise hygiène alimentaire et d’une grosse consommation de sucré. Arrivés à l’âge de 6 ans, deux tiers de nos bambins ont déjà au moins une carie malgré de bonnes relations avec la brosse à dents. Leurs jolies dents de lait subissent l’attaque combinée du sucre et des bactéries de la plaque dentaire. Les sucres cariogènes contenus dans les fruits et le sucre de table entre autres sont souvent les premiers responsables des caries. Également mis en cause, les biscuits pour enfants, surtout ceux des tout petits…
Les sucres simples contribuent aux problèmes de poids de nos bambins
La nourriture pour enfant disponible dans le commerce est souvent bourrée de sucre. Si le sucre n’est pas directement responsable de l’obésité, il y contribue. En 2004, un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l’AFSSA, affirme que les sucres simples contribuent aux problèmes de poids de nos bambins. Par exemple, les céréales du petit déjeuner contiennent parfois trop de sucre. Avec un bol de céréales le matin, il a pris sa ration de sucre pour la journée et doit exclure le sucre de son déjeuner.
Selon une étude effectuée par nos voisins britanniques en 2004 sur des marques très appréciées de nos bambins, la teneur en graisse des produits alimentaires destinés aux enfants peut dépasser celle d’une grosse saucisse. Le déjeuner et le casse-croûte de l’après-midi sans oublier une ou deux petites gâteries sucrées deviennent alors superflus… Sans y prendre garde, notre enfant est vite embarqué dans le train du surpoids.
Jusqu’à l’âge de 4 ans, c’est à nous de fixer ses choix alimentaires. On commence par lui expliquer qu’on ne peut pas acheter les céréales que mange son copain. On lui rappellera les risques de manger trop de sucreries et si besoin est, nous mettrons le pédiatre à contribution. Le rapport de l’AFSSA va plus loin, la consommation de sucre en excès participe à la résistance à l’insuline et au diabète. La prochaine fois que notre petit nous suppliera pour un bonbon de plus, on ne manquera pas de lui expliquer tout ça. En tout cas on essaiera !