Votre accouchement s’est bien passé, vous êtes fatiguée mais heureuse… enfin dans un premier temps. Bizarrement vous devenez très sensible, vos émotions deviennent de plus en plus dures à gérer. Impossible d’expliquer vos réactions et vous vous sentez coupable de ne pas savourer comme vous devriez les nouveaux moments merveilleux de votre vie.
Que l’on nous contrarie ou que l’on vous complimente, de toute façon vous prenez tout au premier degré. Il n’y a rien à faire nous sommes inconsolable et surtout irritable. Perte de confiance, angoisse, perte d’appétit, les ‘symptômes’ diffèrent d’une maman à une autre et surviennent généralement dans les 3 à 10 jours après l’accouchement. Ce passage à vide qui vous désempare autant porte un nom : le baby blues.
Bien heureusement cela ne dure jamais bien longtemps ; de quelques heures à quelques jours, il faut néanmoins bien surveiller cette déprime post-natale. Plusieurs raisons expliquent cet état : l’accouchement, qui est un effort intense entraînant la chute brutale de votre taux d’hormones, le contre-coup de vos angoisses, la nostalgie de ne plus être enceinte ou encore le passage du statut de femme à maman. Vous avez l’impression de ne plus être capable d’assumer ce petit être, que pourtant vous avez tant désiré pendant neuf mois.
Des remèdes pour soigner le baby blues
Il n’y a pas de médications pour soigner un baby blues, ce n’est pas une maladie. Le seul moyen de surmonter cette période désagréable, est de vous laisser aller si vous en éprouver le besoin. Ne gardez rien en vous. Pleurez si vous en avez envie, parler de vos angoisses, n’hésitez pas à déléguer pour ne pas être dépassée et surtout, prenez le temps de découvrir ce petit bout que vous avez eu la chance de mettre au monde. Quant à l’entourage de la maman, il faudra qu’il soit attentif, prévenant et compréhensif pour rassurer la jeune maman.
Quand baby blues rime avec dépression post-partum
Si malgré toute l’attention que l’on vous porte, les signes redoublent d’intensité dans les trois premiers mois après la naissance, mieux vaut que en parler à un psychiatre. La dépression post-partum se caractérise par un sentiment de culpabilité intense ou encore par cette certitude d’être incapable d’assumer bébé. Il ne faut pas laisser traîner ce problème car il en va également du bien être du bambin.