Entre 18 mois et trois ans, notre enfant nous fait savoir qu’il a son petit caractère. Il devient autoritaire et sait très bien ce qu’il veut. C’est la voie de l’autonomie ! A nous maintenant de prendre au sérieux notre rôle de parents et de ne pas avoir peur de faire preuve d’autorité.
"Non !", "Je veux pas !", "C’est pas bon !" Combien de fois par jour entendons-nous ces quelques mots ? Les signes d’opposition de notre tout-petit font leur apparition vers ses 18 mois. Et ce n’est qu’un début ! Ces refus augmentent au fur et à mesure qu’il grandit, mais rassurons-nous, au bout d’un moment, son opposition sera moins systématique.
Après deux ans, les mots commencent à faire partie intégrante de sa vie d’enfant. Il commence à comprendre leur pouvoir et en use pour affirmer sa personnalité. Quand notre enfant refuse de faire quelque chose, il prouve qu’il grandit et qu’il peut maintenant dire clairement ce qu’il veut ou pas. En refusant certaines choses, par exemple, manger un plat ou mettre un vêtement, il se forge une personnalité et tout en nous montrant qu’il existe et qu’il a des désirs différents des nôtres. Il nous teste aussi. Il a besoin de savoir où se situent les limites à ne pas franchir. Pas de quoi nous inquiéter, cela fait partie de son développement normal.
D’une certaine façon, il commence à se détacher de nous. Comment réagir face à un petit qui sait surtout ce qu’il ne veut pas ? Pour commencer, c’est sûr que le premier signe d’opposition nous fera sourire. Ce sourire finira par s’effacer pour laisser place à un certain agacement quand les lettres NON deviennent les préférées du vocabulaire de notre petit. Il faut avant tout garder notre calme, rester fermes et éviter le rapport de force. Facile à dire tout ça…
Nous opposer à ses oppositions
Il ne faut pas accepter tout ce qu’il veut et céder à toutes ses oppositions. En général, jusqu’à l’âge de trois ans, notre petit s’oppose à nous sans raison particulière. Il faut décider de ce qui est négociable et de ce qui ne l’est pas. Pour ne pas entrer dans une guerre permanente nous pouvons transiger sur certaines choses qui nous paraissent de moindre importance. Mais pour le reste, nous ne cèderons pas ! Et nous ne devons pas nous sentir coupables de nous opposer à lui. Il réagira sûrement bruyamment, mais quand il sera calmé, nous lui parlerons et lui expliquerons les raisons de notre décision. Vers cinq ans, notre enfant dépasse ce stade, il ne s’oppose plus pour la moindre petite chose.
Nous ne devons surtout pas tout permettre à notre enfant. Il développera sa personnalité avec notre aide, sans que nous ayons à céder à tous ses caprices.