Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à notre petit les bienfaits du sport. Cependant, il n’a que quatre mois. On se dit qu’il est encore trop fragile pour cela. Non, répondent les spécialistes. Dès son quatrième mois, notre bébé dispose des réflexes nécessaires pour pratiquer des activités sportives.
Bébé deviendra-t-il un athlète vedette des JO de 2025 ? Rien n’est moins sûr. Mais ça y est, c’est décidé, on l’inscrit à un cours de gym pour les bébés. Mieux vaut se renseigner au préalable sur les compétences de l’encadrement et des professeurs… puis une fois qu’on est bien rassuré, leur faire confiance.
De quatre à deux ans, nos enfants sont accueillis dans un environnement chaleureux, coloré et musical. Des instructeurs, des moniteurs spécialisés entourés d’équipements de sports et de développement psychomoteur permettent à nos enfants de s’épanouir, de progresser chacun à leur rythme. Au programme : psychomotricité, gymnastique, jeux aquatiques, musique, apprentissage de la nage et autres activités physiques.
Reste à choisir l’élément dans lequel va s’épanouir notre champion. Terre ou eau ?
Si notre bout de chou a tout d’une petite grenouille, on peut tenter le cours d’aquagym. Une fois que bébé aura reçu son deuxième vaccin associant la poliomyélite, le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et la méningite, et s’il ne souffre pas d’otites aiguës et chroniques ou de maladies cutanées, il est prêt à démarrer ses premiers « plouf » dans l’eau de la piscine. Une séance de bébés nageurs exige notre participation. D’abord, porté par maman ou papa, bébé va vite se laisser conduire par l’eau. Cette discipline favorise son épanouissement et son développement psychomoteur. Tout doucement, il va prendre conscience des possibilités de son corps. Etape par étape et à son rythme, il va flotter, se déplacer jusqu’à aller sous l’eau. Dans de grands éclats de rire, notre bambin s’amuse. Il participe à des jeux collectifs au moyen de planches, ballons et boudins. Notre présence ou celle de papa aide énormément à franchir cette nouvelle étape de la vie de bébé.
Si bébé est déjà un petit cascadeur et qu’il ne recule pas devant une cabriole, s’il adore escalader tout ce qui est à sa portée, la baby gym pourrait lui plaire. La gymnastique est une autre activité qui aide au développement tant physique que psychique de notre enfant. Les clubs de gym pour les tout petits proposent une variété de cours adaptés à leur âge. Au menu : parcours de motricité, jeux, chant et danse. Toutes ces activités ont pour but de parfaire sa souplesse, son équilibre, sa concentration, et sa coordination. Il apprend également à développer ses émotions. Là encore, notre participation est primordiale. Dans un enthousiasme plus qu’évident, notre bambin saute, grimpe, se suspend, et se laisse guider dans des activités ludiques et originales qui non seulement aident à son développement psychomoteur mais également à donner le meilleur de lui-même et à construire sa confiance en lui.
Au fur et à mesure que notre enfant grandit, soit vers ses quatre cinq ans, il existe un éventail d’activités sportives adaptées à son âge, ses désirs et ses besoins. En tête de liste, les arts martiaux. Garçons et filles peuvent en pratiquer. Les enfants apprennent des techniques d’assouplissement et l’art de la chute. Pour les timides et introvertis, l’équitation est une expérience enrichissante qui aide nos gamins à développer une véritable relation avec leur poney. Le tennis et les sports collectifs, tels que le basket-ball, le football ou le rugby favorisent les échanges entre enfants du même âge. Nos gamins apprennent le respect des disciplines et les règles de vie en société. Il y aussi l’escrime, l’escalade, le roller- skate et le skateboard. Ces activités nécessitent tout de même un essai au préalable et surtout des protections.
Une relation parent / enfant enrichie
A quatre mois ou à dix ans, la pratique du sport par notre enfant n’est pas uniquement conseillée pour son épanouissement personnel. Sa relation avec ses parents en bénéficie souvent. Bébé est rassuré de savoir que nous sommes là pour l’encourager. Les activités où la participation des parents est requise favorisent les moments de partage privilégiés qui solidifient davantage les relations entre parents et enfants.
