Quand il ne faisait pas ses nuits, on trouvait dans ses siestes un bon moyen de récupérer. Mais passé un an, le nombre de siestes a tendance à diminuer. Bientôt bébé n’en fera plus qu’une en début d’après-midi. Mais en matière de sieste, chacun va à son rythme.
Combien de fois avons-nous tenté de repousser ou d’avancer la sieste de Bébé pour nous permettre de ne pas rater un rendez-vous ? Ses petites pauses sommeil nous ont parfois donné du fil à retordre. Pourtant, on ne transige pas avec le sommeil de Bébé, quand c’est le moment de dormir, il se fiche de l’endroit et de la situation. Et il a bien raison.
Son petit corps travaille d’arrache-pied pour grandir alors que son cerveau bosse dur pour l’aider à comprendre son entourage. A ce rythme-là, une nuit de sommeil pour se requinquer ne suffit pas, les siestes pour récupérer sont incontournables.
Les siestes contribuent à la croissance
En règle générale, notre nourrisson de six mois a quatre horaires de siestes : le matin après sa tétée, avant le déjeuner, après le déjeuner et le dernier en fin d’après-midi. Le temps de chaque sieste varie mais dépasse rarement deux heures. Plus le cerveau grandit, plus le temps de sommeil est diminué. La croissance de notre petit ralentit aussi. Il grandit deux fois plus vite pendant les premières semaines qu’au cours de sa deuxième année. Plus les nuits s’allongent, plus les siestes de notre petit raccourcissent, jusqu’à parfois disparaître. La sieste avant le déjeuner est souvent celle qui saute la première. Les siestes diminuent à la même cadence que les heures de sommeil, soient deux siestes à un an, pour finalement atteindre une sieste à trois ans. Dans le même temps, le sommeil nocturne passe d’une moyenne de 12 heures à neuf heures par nuit.
A chaque bébé son rythme
Mais en matière de sommeil, chacun va à son rythme, les gros dormeurs resteront au pays des rêves jusqu’à 16 heures par jour au bout de leur première année. Même si Bébé ne fait qu’une sieste par jour depuis des semaines, il peut tout à coup choisir de faire marche arrière. Pendant que lui fait la sieste, nous, on est sur les nerfs de peur qu’il nous fasse tout un cinéma le soir à l’heure du coucher. Mais les spécialistes du sommeil s’accordent à dire que son petit corps se met en mode sieste quand il en a besoin. Repousser volontairement sa sieste peut amener des troubles du sommeil. S’il a du mal à retrouver le pays des rêves le soir, la sieste n’est pas en cause. Un changement dans ses habitudes, une angoisse et la poussée d’une dent peuvent aussi donner des insomnies.
Si les siestes sont importantes pour notre petit dormeur, cela ne signifie pas qu’il doit dormir toute la journée. Dès qu’il commence à faire ses nuits, bébé dormira moins le jour. S’il dort trois heures d’affilées à chaque sieste, son rythme circadien risque d’être affecté. Si notre petit a tendance à confondre la sieste avec une bonne nuit de sommeil… on l’installera dans une pièce laissant filtrer la lumière du jour.