C’est une poupée qui fait non non non, non…, le refrain de Michel Polnareff, on le connais par cœur en ce moment pas vrai ? Et pour cause, dès que tu poses la moindre question à ton enfant, le seul mot qui lui vient c’est : « non » ! Du non, tu en manges à toutes les sauces. Pas toujours facile à gérer. La solution ? S’amuser à ses dépens en lui posant des questions pièges ! J’ai testé pour vous !
Un seul mot d’ordre : « Nan ! »
L’heure du repas approche. « Que veux-tu manger ? », en proposant à bébé chou une liste de plats à la carte comme au restaurant. Problème : aucun succès ! Car à chaque proposition, tu connais d’avance la réponse. C’est toujours la même chanson, ce non qui revient inlassablement. « Des petits pois » ? « Non », « Du fromage »? « Non, je veux pas »… Toutes ces mêmes réponses en te regardant bien droit dans les yeux. Fatiguant…. Ensuite, c’est l’heure du dodo ! « Tu viens, on va dodo ». Et là, ton enfant se met à courir dans toute la maison, en criant « Non, pas dodo ! ». Même chose pour le change ou le bain. A force, tu finis par ne plus rien lui demander, tu lui imposes en t’énervant ! Et en te demandant ce que tu as bien pu faire pour mériter ce non.
Une manière de s’affirmer
Au début, tu te formalisais de ce non, mais sache que ce n’est pas contre toi ! Si ton enfant dit non à tout, c’est juste pour affirmer son tempérament ! Car parfois, cela lui arrive de dire oui quand tu lui proposes des choses qu’il n’aime pas et de dire non quand tu lui proposes du chocolat ou du gâteau ! C’est donc à toi de décrypter, maman, ce que ton enfant veut ! Pas de panique toutefois.
Une étape essentielle du développement
Comme le souligne le docteur Laurence Racle : « de 1 à 3 ans, votre enfant affirme son identité. L’âge du non correspond à une étape importante et cruciale de son développement. Il éprouve la toute puissance infantile à cette période, à savoir une sensation de maîtrise de son environnement ». Si cette période est magique pour l’enfant, en revanche, pour toi maman, elle ne l’est pas. Alors comment faire face à ce désir grandissant d’autonomie ? « La plupart du temps, le non correspond à un oui, votre enfant recherche tout simplement votre attention », poursuit Laurence Racle. « Surtout, ne soyez pas inquiets, votre enfant ne vous rejette pas, il a juste besoin de tester ses limites. C’est donc à vous en tant que parents de l’accompagner dans cet apprentissage du monde pour qu’il développe son autonomie », conclut notre expert.