Areuh areuh, la plupart des mots ou sons que bébé prononce ressemblent à des gazouillis, des onomatopées qu’il est parfois compliqué de décrypter. Entre sourires et pleurs, notre tout-petit émet parfois de drôles de phrases que nous apprenons à décoder au fil du temps et de sa croissance !
Inutile de dire qu’on est les seules à pouvoir comprendre notre enfant ! Il est vrai qu’avant d’être mamans, nous nous demandions comment faisaient les autres pour déchiffrer les paroles de leur bébé ! Un mystère qui s’appelle la… complicité !
Petit à petit, bébé s’éveille au monde et le découvre, devient curieux, désigne les choses, en essayant de constituer des petites phrases… bizarrement compréhensibles oui ! Et là, nous mamans, nous sommes fières de l’entendre dire de « vraies phrases » (c’est-à dire deux ou trois mots d’affilée… La larme à l’œil…).!
Maîtriser l’environnement
Ma fille a commencé très tôt à vouloir « nommer » les éléments qui constituent son univers ! En regardant autour d’elle et surtout en lisant beaucoup (certes parfois à l’envers, mais c’est une passionnée de livres). Après « Maman » et « Papa », termes parfaitement compréhensibles, c’est le chat qu’elle a désigné de multiples façons par « ia » ou encore « waouh » pour « miaou ». « Lapin », la « téti » pour tétine ou encore « cocolat », « dents » pour chocolat ou « encore », « no, veux pas dodo », et le « fameux », non accommodé à toutes les sauces, font désormais partie de son vocabulaire. Lorsqu’elle veut, elle sait très bien se faire comprendre !
Si ces termes sont évidents, d’autres en revanche le sont moins ! Effectivement, il faut un peu de temps pour comprendre que « popotame » signifie « hippopotame, et il est difficile d’établir la différence entre gâteau et bateau qu’elle prononce de la même façon, c’est-à dire « tateau » ou encore de comprendre que « cisson » signifie « saucisson » ou que « cargo » désigne « escargot ».
Parfois, il faut s’interroger sur la signification de ce qu’elle désigne lorsqu’elle dit « veux ssa » pour « je veux ça » mais sans montrer d’objet précis. Un casse-tête aussi lorsqu’elle s’énerve et crie « pas, pas » : il faut alors saisir qu’elle « n’y arrive pas » !
Avouons tout de même que nous sommes contentes d’être les seules à comprendre ce que notre enfant dit surtout lorsque nous sommes chez belle-maman et que celle-ci tente désespérément de saisir ce que bébé veut !.
Solliciter l’enfant
Alors que nous intérieurement, on le sait parfaitement ! Comme le note le docteur Brigitte Roy : « Il est important de solliciter l’enfant, de l’encourager dans ses progrès. De dix-huit mois à deux ans, l’enfant possède environ 300 mots différents qu’il connaît mais qu’il ne prononce pas tous. Plus votre bébé sentira le plaisir que vous avez à parler avec lui, plus il y mettra du sien. Et pour l’aider à affiner son langage, évitez de le reprendre. Contentez-vous de répéter le mot naturellement ».