Le sommeil est essentiel pour le développement des enfants, comme l’amour ou la nourriture. Pourtant, certains petits bouts rechignent sans cesse à se mettre au lit. Que faire ? La sieste doit-elle être systématique ? Café des mamans pèse les pour et les contre.
Pour la sieste
C’est scientifique
Le sommeil est essentiel pour le développement des enfants, comme l’amour ou la nourriture. Quand l’enfant dort, son organisme fonctionne à plein régime : sécrétion de l’hormone de croissance, élimination des déchets, renforcement de l’ossature, cicatrisation (et activation immunitaire dans le cas d'une maladie). Le cerveau ne reste pas inactif lui non plus. Durant le fameux « sommeil paradoxal », mémorisation, maturation du système nerveux central, apprentissage de nouvelles matières ou adaptation émotionnelle se mettent en mouvement. Il a été prouvé que les enfants qui dorment moins de 8 heures par nuit accusent un retard scolaire plus important. Pensez-y.C’est du temps libre pour les parents
Ouf. Votre petit bout est couché. Vous avez enfin le temps de souffler. Profitez d’avoir les mains libres (et le cerveau disponible) pour faire ce que vous ne pouvez pas faire lorsque votre enfant est réveillé : cuisine, ménage, courses sur internet, coups de fil administratifs ou professionnels… Pour téléphoner, isolez-vous dans une pièce éloignée de celle de bébé. En aucun cas, vous ne vous absenterez de la maison plus de quelques minutes. Mais vous avez le droit d’aller chercher le courrier.
La sieste c’est aussi pour les grands
Profitez de ce temps sans votre bout de chou pour vous reposer aussi ou envisager une sieste coquine avec votre amoureux. Après le repas de midi, une repos de 20 minutes environ permet de se défatiguer, et de repartir du bon pied pour la suite de la journée. Cette technique permet d’éviter les situations tendues et les crises de nerfs de fin de journée, lors du traditionnel enchaînement bain/repas/coucher. Si vous êtes reposée et disponible, votre enfant le sentira et sera plus calme aussi.
Contre
Ce n’est pas une obligation
Si votre emploi du temps vous y oblige (vacances, obligations professionnelles), vous pouvez envisager, de temps en temps, de « faire sauter la sieste » de votre chérubin. Les plus petits s’adapteront et récupéreront dans leur poussette ou dans le siège auto. Mais ne misez pas sur cette suppression inhabituelle pour un coucher plus facile le soir. Votre enfant sera plus fatigué et du coup grognon, pleurnichard et capricieux. Le coucher peut alors s’avérer plus difficile.
Quand ça devient un conflit
Si Loulou décide par lui-même qu’il ne veut plus faire la sieste, soyez à l’écoute : vers 4 ans (et l’école n’arrange rien), les besoins en repos sont moindres pour les enfants. Il s’agit cependant de faire passer un message simple : pas de sieste, mais un temps de repos, au calme, avec des livres ou des doudous, pour se reposer. Vous verrez que vous retrouverez parfois votre ange dans les bras de Morphée.