L’autisme est un trouble du comportement qui affecte l’enfant dès les premières années de sa vie. Cette maladie reconnue comme un handicap fait peur, surtout parce qu’elle est encore mal connue par les scientifiques eux-mêmes.
Une maladie encore peu reconnue
L’histoire scientifique parle d’autisme à partir de 1908. Pourtant, ce n'est que dans les années 1940 que les professeurs Kanner et Asperger décrivent les symptômes liés à l'autisme. Il s'agit de l’isolement social, de la résistance aux changements et de l’intérêt particulier pour des objets. Les causes restent inconnues.
L’autisme Kanner
La forme la plus typique est dite de Kanner. L’enfant est rétif à tout changement d’habitude, il parle mal, voire pas du tout ou répète ce qui lui est dit. Il présente des troubles moteurs, en particulier des gestes de balancements. Il souffre d’un retard mental et souvent de troubles auditifs.
L’autisme selon Asperger
La forme d’Asperger affecte plus particulièrement les enfants de sexe masculin. Leur comportement social manifeste une grande solitude ou des troubles obsessionnels. Mais ils ne présentent pas de retard intellectuel. Bien au contraire, ils développent une passion ou un don hors norme pour un sujet (astrologie, architecture, langues, chiffres…).
Peut-on détecter un comportement autistique ?
Les troubles autistiques se déclarent lentement. Durant la première année, un bébé autiste évite le regard, ne sourit pas et ne cherche pas à communiquer, soit par les gestes, soit par le langage. Il refuse les câlins et ne peut être consolé. Il peut réagir de façon surdimensionnée à des sons, des gestes ou des odeurs. Il peut être léthargique ou hyperactif. Plus grand, il s’isole et a du mal à changer d’habitude, il peut faire preuve de violence envers les autres ou son propre corps (automutilations).
Et les parents dans tout ça ?
Si votre enfant présente certains de ces symptômes il faut bien sûr en parler à votre médecin. Il vous orientera vers un psychoclinicien. Certaines mamans parlent de pressentiment ou d’intuition : elles auraient senti que leur bébé ne se développait pas normalement. Si bien sûr vous êtes animés par ce genre de sensations, il vous faut absolument en parler avec le médecin qui suit votre enfant. Il ne faut pas que des considérations inappropriées affectent votre rôle de maman. Les pédiatres et les spécialistes sont aussi là pour accompagner les parents.