La vie de parent n’est pas de tout repos. Zoom sur des objets incontournables pour bébés qui ont le don de rendre dingues les parents !
Le doudou
Que votre enfant soir fétichiste des odeurs improbables de doudou faisandé de 2 ans d’âge ou qu’il accepte un lavage régulier, vous finirez toujours par avoir doudou en horreur.
Cette haine naîtra un jour de grande fatigue, à l’heure du coucher, où vous devrez retourner tout votre foyer pour mettre la main sur l’objet tant pleuré. Si c’est une peluche, il finira invariablement par ressembler à un petite animal écrasé. Si c’est un coussin, il s’éventrera un jour où l’autre mais de préférence sur l’autoroute des vacances, quand vous n’avez pas de kit de couture. Si c’est un foulard, la maille filera et lui donnera un air de serpillère surannée…
Les doudous c’est moche mais ca rassure tellement votre bout de chou !
Le siège-auto
D’un montant équivalent au PIB du Bengladesh, le siège-auto, quel que soit le groupe (0, 0+, 2, 3, etc.) n’est pas fait pour la paix des ménages. Le jour de l’achat, proche de la naissance puis rebelote vers 3 ans, il vous faut compter un minimum d’une heure pour obtenir la disponibilité d’un vendeur où que vous alliez. Puis 15 minutes de tergiversations parentales. Pour enfin patienter autant en caisse. Quel beau samedi vous passez !
A l’usage. Prévoir quelques longues minutes en position yogi la plus inconfortable qui soit lors des premières installations.
Attendez-vous à un baptême au jus de pomme ou miettes de gâteau gras (voire pire) le jour-même de l’acquisition. Au premier vomito (le pire, donc) vous apprécierez la housse amovible qui passe en machine mais vous comprendrez très vite que l’odeur ne partira plus jamais de l’habitacle du véhicule : les ceintures de sécurité devenues « vomito-radioactives » n’étant pas amovibles, elles.
A noter : le système Isofix (révolutionnaire pour le gain de temps à l’installation) ne concerne que les modèles plus chers. Rôôô Flûte !
La couche
La couche de votre bébé peut vite devenir votre pire ennemie si la qualité ne suit pas. Outre les premiers contacts avec l’objet qui vous oblige à vérifier 5 fois que la pression portée sur le délicat petit ventre convient (trop serré on s’inquiète, trop lâche elle fuit), certains modèles ont cette fâcheuse tendance à se déchirer lors du repositionnement du scotch ventral et, avouons-le, à fuir.
La couche trop petite, celle qui vous fait dire que vous ne voyez pas votre bébé grandir vous rappelle quant à elle gentiment à l’ordre en ne remplissant tout simplement pas sa mission. Elle déborde allègrement. Cet abandon de poste à systématiquement lieu vers 5 heures du matin. Il faut rhabiller bébé. Changer tous les draps. Vous aviez oublié de mettre l’alèse. Vous n’avez pas de modèle plus grand dans le tiroir à langes. Vous devrez attendre demain pour vous ravitailler d’un paquet de couche à la taille ad hoc, alors que vous veniez d’acheter un paquet neuf au format obsolète. Chouette !
Dans la même famille préparez-vous à honnir :
le carnet de santé qui je cache le jour du rendez-vous chez le pédiatre,
le joli vêtement d’une grande marque hors de prix soi-disant taille 9 mois qui taille en réalité deux âges en dessous (bébé ne le portera même pas une fois !),
la grenouillère en cachemire offerte par tante Lucie qui ne passe pas à la machine (que ça à faire de laver à la main, hein ?!),
les boîtes de lait en poudre et leurs innombrables doses à compter en pleine nuit, et à recompter car vous avez perdu le fil, et à re-recompter…
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