Dans un récent article du Télégramme, on apprend qu’en France environ 1 enfant sur 3 est exposé à la pollution dans son école.
Ce sont des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui ont étudié la qualité de l’air dans nos écoles, sur une période d’une année. Et le résultat n’est pas très glorieux :
les élèves seraient exposés à plusieurs polluants qui favoriseraient l’apparition de rhinites allergiques et d’asthme !
Cette étude a été menée dans 108 écoles réparties dans 6 villes de France (Créteil, Strasbourg, Reims, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Marseille), soit un total d’environ 6500 élèves. Les chercheurs en sont arrivés à la conclusion que les polluants ont pour origine à la fois l’extérieur et l’intérieur. L’extérieur via la pollution automobile qui pénètre dans les locaux scolaires par les fenêtres ouvertes. L’intérieur via certains produits utilisés tant dans la construction du bâtiment que dans sa décoration. Et même les peintures et les colles utilisées pour les activités manuelles des élèves seraient néfastes.
Au final, les chercheurs auraient constaté qu’une présence importante de certains polluants irait de pair avec « une augmentation du risque d’asthme et de rhinites allergiques ». Et les risques sont d’autant plus à prendre en considération que ceux-ci s’appliquent à des enfants. Car, comme le souligne Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm, qui a piloté l’étude : « Ils sont en pleine croissance, leurs bronches sont plus petites, ils ont une activité plus intense et une espérance de vie plus longue ».
Les solutions pour remédier à ce problème tiennent en deux points :
d’une part la mise en place prochaine d’un étiquetage environnemental sur les produits d’utilisation courante, et d’autre part le contrôle régulier de la qualité de l’air dans les écoles.
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