Le danger du chlore présent dans les piscines est de nouveau d’actualité. L’activité de « bébés nageurs » est ainsi remise en question, pour les enfants de moins de 1 an.
Courant 2010 déjà ce sujet avait été évoqué dans divers médias, car une étude publiée dans European Respiratory Journal constatait que les bébés nageurs avaient plus de risques de développer une bronchiolite.
La polémique est donc de nouveau d’actualité en ce moment, suite à un avis du Conseil Supérieur de la Santé en Belgique qui « n’encourage pas la pratique de la natation par les bébés (âgés entre 0 et 12 mois) dans des environnements tels que ceux qui règnent actuellement dans les piscines belges. Bien que cette activité offre une forme complète d’exercice physique et puisse en outre générer certains avantages sur le plan affectif (lien entre le bébé et ses parents), les éléments suivants doivent être pris en compte :
– La fréquentation de piscines ne confère pas de bénéfices réels pour les enfants de cet âge, étant donné que la coordination des membres n’est acquise qu’à partir de l’âge de 3-4 ans ;
– Les bébés constituent une population particulièrement vulnérable (plus sujette aux infections, muqueuses hyper-réactives, poumons immatures, etc.) ;
– L’exercice physique et les avantages affectifs peuvent sans doute également être obtenus grâce à d’autres activités telles que prendre un bain avec son bébé chez soi ;
– Dans les piscines fréquentées par les bébés nageurs, la température de l’eau ainsi que celle de l’air est relativement élevée, ce qui génère à son tour un taux d’humidité significatif et favorise la croissance de micro-organismes ;
– Les séances de natation pour bébés sont souvent organisées dans des piscines privées accessibles au public. Ces dernières ne font pas nécessairement l’objet d’un contrôle systématique ni d’une inspection régulière ».
La question peut donc être posée :
ne faudrait-il pas mieux attendre que l’enfant ait au moins 1 an avant de débuter une telle activité ?
Car le chlore se transformant en dérivés toxiques lorsqu’il est en contact avec la transpiration ou l’urine par exemple, le principe de précaution semble de mise. Et même lorsque l’enfant a 1 an et plus, il faut s’assurer que la piscine respecte des règles d’hygiène optimales. Il en va de leur santé future.
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