J’ai accouché de ma deuxième fille, Alizée, le 20 mars dernier. J’ai vécu un cauchemar les jours précédant cet accouchement car, depuis le 12 mars, lors de ma visite chez le gynécologue, le col était ouvert à 2 cm et, selon lui, mon accouchement était imminent. Seulement, je n’avais pas les contractions régulières et douloureuses me permettant d’accoucher. Ainsi, je devais passer au contrôle monitoring tous les jours afin de vérifier le col. Le 13 mars, le col était ouvert à 4 cm et toujours rien ne se passait, bien que j’avais suivi les conseils de la sage-femme : aller à la plage et marcher beaucoup. J’ai commencé à paniquer, à pleurer tous les jours car on envisageait la césarienne. Pour la première, j’avais subi une césarienne d’urgence car elle était en siège. Mais je ne voulais pas être césarisée à nouveau, je voulais vivre mon accouchement cette fois.
Le 20 mars au matin, jour de accouchement, je me rends à la clinique pour une vérification du col… La sage-femme dit que le col est complètement dilaté, voire effacé… cela signifie que l’accouchement se fera dans les heures qui suivent mais toujours aucune contraction. Ainsi, je me promène avec une amie au centre commercial pendant des heures. Enfin, l’après-midi de ce jeudi 20 mars, c’est le grand ouf de soulagement, je perds les eaux dans le parking du centre commercial et on part en direction de la clinique pour y arriver à 16 heures.
Le travail avait donc commencé et les contractions devenaient de plus en plus intenses et régulières. Alizée a vu le jour à 17h55 (en moins de 2 heures) et mon accouchement s’est bien déroulé sans péridurale et normalement, alors que j’ai vécu les derniers temps stressée.
C’est que du bonheur, je suis heureuse d’avoir pu vivre mon accouchement. Je le souhaite donc à toutes les femmes.
Annick, 34 ans
Maman d’Alicia, 4 ans et d’Alizée, 2 mois