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Neuf Mois pour les sages-femmes 9Love - L'Eshop GrossesseLes meilleures mutuelles grossesse

Accouchement dur à oublier !!

Le 9 octobre : je suis chez moi, enceinte de près de 39 semaines d’aménorrhée (SA); j’ai des douleurs au ventre, avec des envies d’aller à la selle, mais rien ne se passe. Bébé bouge énormément à chaque douleur. Vers 16h, je vois le gynécologue, qui me dit que c’est sûrement un trouble digestif,… Bébé va bien. Alors j’attends que ça passe…

A 02h30 du matin, les douleurs ne cessent d’amplifier, toutes les 5 minutes environ, et Bébé bouge toujours autant à chaque douleur. Je décide de réveiller mon homme et d’aller à la clinique !

A 3h, arrivée à la clinique; prise en charge immédiate, une sage-femme m’examine : col rétréci mais fermé. Bébé va bien, son coeur bat normalement, mais par précaution, elle préfère me garder pour la nuit.

Une nuit atroce. Impossible de dormir, les douleurs sont toujours présentes, Bébé bouge tout le temps, mais son rythme cardiaque est bon. Alors je ne m’inquiète pas. Vient enfin le matin, avec une longue attente. La sage-femme m’examine de nouveau. Je lui dis que les douleurs sont toujours là. Elle me demande de bouger un peu, que ça pourrait être un faux comme un vrai travail. Et si rien ne se passait d’ici la fin de la matinée, je retournerais chez moi.

A 11h, je me lève pour aller me chercher à boire… et me voilà complètement trempée… Je viens de perdre les eaux ! Du coup, pas question de quitter la clinique. On m’examine, mais le col n’a pas évolué et cela durant tout le reste de la journée. Pourtant, les contractions sont bien présentes et la douleur aussi. Mais le col ne se dilate pas.
Comme il n’y a aucun changement, le gynéco décide de poser un gel pour aider la dilatation et attendre jusqu’au lendemain matin. On me pose aussi une perfusion, car interdiction de manger et boire. Me voilà repartie pour une deuxième nuit blanche: le gel provoque des contractions toutes les deux minutes et elles sont très douloureuses.

Le 11 octobre au matin, après cette deuxième nuit blanche, je suis dans un état de fatigue énorme, mais je suis surtout très stressée… et avec rien dans le ventre, pas facile de tenir le coup ! Le gynéco et la sage-femme m’examinent pour la 100e fois (sachant que chaque toucher est un calvaire) et là, à ma grande surprise, rien de rien, aucun changement,… le col n’a pas bougé. Tant de souffrance pour rien ! Le bébé se porte toujours bien, il est suivi constamment par monitoring. Lui aussi n’a pas dormi depuis le soir du 9 !

Le gynécologue ne veut pas faire attendre trop longtemps et décide de déclencher l’accouchement.
A 15h, mon homme et moi même descendons en salle de travail. On m’injecte les médicaments nécessaires dans la perfusion, on me suit attentivement ainsi que le bébé, on m’examine très souvent. Mais voilà, rien n’y fait. A 21h, le col n’est qu’à 3 cm et ne bouge plus. Mon le col est dur comme du béton. Les contractions sont bien là, je souffre énormément, je craque, je n’arrive plus à tenir le coup, je crie « péridurale ». L’anesthésiste arrive 30 minutes après. Mais voilà, la péridurale ne fonctionne que d’un côté. Je ressens toute la puissance des contractions du côté gauche. On essaie des positions pour appuyer au maximum sur le col (des positions horribles), mais rien n’y fait. On tient au courant mon gynéco, qui à 22h, décide de faire une césarienne !

A 22h, on me prépare pour la césarienne. Pour moi, ce fut un grand soulagement et en même temps une grande tristesse. Mon homme vit mal l’annonce de la césarienne, il voulait tant être là pour couper le cordon… mais on n’y peut rien. On pense au bien-être du bébé avant tout !

A 22h40, je rentre au bloc et à 22h50, on m’ouvre… A 23h15, j’entends le premier cri de notre fils. Les larmes me montent en une fraction de seconde. On me montre mon fils pendant quelques secondes, je l’embrasse, lui dit que je l’aime et… pfff, voilà qu’ils me l’enlève. Il part rejoindre son papa !

On me recoud, je reste en larmes et inerte. Je finis par me calmer et pense à notre fils très fort !!!

A 23h50, je sors du bloc, je vois mon homme une minute, puis je pars en salle de réveil. Trop dur de rester là, ne pas pouvoir bouger, ne rien sentir de son corps… à attendre, attendre !

Puis enfin vers 01h00, on me ramène dans ma chambre et là, je peux enfin voir et prendre mon fils dans mes bras. Je fonds en larmes de joie, je m’empresse de lui donner le sein et de rattraper ses deux petites heures perdues.

Cet accouchement fut le premier pour moi et c’est vrai que j’en garde une certaine douleur. Je sais qu’il y a bien pire, mais on est toutes différentes et émotionnellement, ça a été une vraie souffrance ! Je tente d’oublier en donnant tout mon amour à notre fils et en essayant d’oublier que si un jour il y a un autre bébé, ça sera aussi une césarienne. De raconter mon vécu me fait du bien… Aujourd’hui, notre fils a un mois et demi et se porte à merveille !

On t’aime Théo !

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