
Admirer son bébé en 2D, ou 3D juste pour le plaisir, est-ce vraiment un progrès ? Faut-il profiter sans souci des avancées technologiques des échographies ou refuser de prendre le moindre risque ?
Au milieu des années 90, l’imagerie en 3D se pratiquait déjà dans les centres échographiques de pointe. Mais son utilisation hors suivi médical, ne remonte elle qu’à quelques années. Grâce à ces échographies, les futurs parents peuvent découvrir pendant une petite heure le fœtus sans le stress d’un examen médical et entouré d’un personnel très disponible. Il est nécessaire d’avoir au minimum déjà passé l’échographie des 12 semaines de grossesse . Comptez environ 150 euros la séance avec la remise d’un DVD d’une quinzaine de minutes et d’une photo.
L’échographie 3D est-elle sans danger ?
Si le recours à « l’échographie spectacle » est pour beaucoup fascinante, elle s’attire aussi les foudres de nombreux détracteurs plus ou moins alarmistes. Pour certains spécialistes, ce type de pratique enlève un peu de magie et de mystère à la naissance. Dans notre société obsédée par la télé-réalité et le tout image, cette habitude de tout voir pour avoir l’impression de tout contrôler, peut être une dérive inquiétante. Le côté mercantile et le coût élevé d’une séance peuvent aussi rebuter.
D’autres mettent en garde contre les ultrasons : nous n’avons pour l’instant aucune certitude quant à leur innocuité sur le fœtus, or une échographie en 3D nécessite une bonne demi-heure d’exposition. Attention également : ces séances « plaisir » ne doivent en aucun cas remplacer un suivi médical . Une échographie sert avant tout à établir un diagnostic, à savoir si tout va bien pour le bébé. Sachez que le personnel qui encadre ces « échographies souvenir » n’a généralement pas de formation en obstétrique.