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Les risques d’une paternité tardive

Une étude publiée en début de semaine met le doigt sur les mécanismes qui augmentent le risque de troubles autistiques et de schizophrénie chez l’enfant en cas de paternité tardive.

 

 

 

On connaissait déjà depuis plusieurs années le risque d’autisme ou de schizophrénie dont peut être atteint un enfant dont le père était âgé au moment de sa conception. Mais on ne connaissait pas les mécanismes physiologiques qui conduisent à cet état de fait.


Une équipe de chercheurs islandais vient de lever le voile sur cette question :

en fait, les mutations génétiques spontanées -c’est-à-dire non héritées des parents- augmentent avec l’âge du père à la conception. Ces mutations spontanées étaient déjà connues pour être impliquées dans l’autisme et la schizophrénie.

 
 
L’étude publiée* a été axée autour du génome de 78 enfants atteints de l’une de ces deux pathologies, ainsi que ceux de leurs parents.
 
– Premier constat des chercheurs, la majorité des mutations spontanées retrouvées chez l’enfant provenait du génome transmis par le père.
– Second constat : l’âge du père, à la conception, joue un rôle primordial dans l’augmentation de ces mutations spontanées.
 
 
 
En fait, chaque année supplémentaire de l’âge du père à la conception provoque deux mutations spontanées supplémentaires. « Un père âgé de 40 ans transmet deux fois plus de mutations à son enfant qu’un père âgé de 20 ans », souligne l’un des chercheurs. Parfois, les mutations génétiques se révèlent positives, mais ce n’est évidemment pas le cas lorsqu’il s’agit de mutations provoquant des maladies génétiques. La parité n’est pas un vain mot : si l’on a souvent pointé du doigt les risques des maternités tardives, c’est au tour des paternités tardives d’être mises en cause à leur tour !
 
 
Reste que l’évolution de la société, avec une insertion professionnelle plus tardive, des recompositions familiales fréquentes, implique de fait une progression exponentielle des paternités tardives après 40 ans. Heureusement, il ne s’agit là que d’augmentation des risques et non pas de fatalité. L’équipe de chercheurs suggère de favoriser le prélèvement et le stockage de sperme des hommes à l’âge jeune afin d’éviter le risque de ces mutations génétiques invalidantes lorsque le désir d’enfant s’exprime chez les futurs pères après la quarantaine.
 
 
 
Mais la procréation in vitro, hors parcours de PMA, doit-elle prendre le pas sur la conception naturelle tellement plus fusionnelle dans le couple ? Surtout quand il ne s’agit que de risque aggravé et non pas de transmission systématique ?
 
 
 
 
Qu’en pensez-vous ? Venez en débattre avec nous !
 
  
 
 
*Dans la revue scientifique Nature
 
 

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